Les membres de l’Association ‘Culture On the Move’ étaient à Meixian dans la province de Guangdong, en Chine au mois d’avril. Durant leur séjour de  deux semaines ils ont rencontré des étudiants du Hakka Institute de l’université de Jiaying, et ont retrouvé de lointains cousins.

L’association ‘Culture On the Move’ a organisé un voyage d’échange en Chine avec le soutien du ministère mauricien de la Culture. Lors d’une conférence de presse au Centre Culturel Chinois, le jeudi 19 mai, Salette Siao, présidente de ‘Culture On the Move’ a expliqué que ce voyage a permis aux membres de l’association de faire découvrir aux Chinois la culture sino-mauricienne. « Ce voyage a permis à nos membres de montrer à leurs parents ou grands-parents qui sont restés à Meixian ce qu’ils sont devenus et d’offrir un spectacle qui reflète la culture mosaïque de Maurice », dit-elle.

Lors de ce voyage, l’association a présenté des pièces de théâtre, et une chanson qui a remis en question l’identité des chinois d’outremer. Salette Siao, qui a composé la chanson, ajoute que l’audience a été émue. « La chanson a fait couler des larmes car le public chinois a découvert le cri de cœur des Huaren, c''''est-à-dire des Chinois vivant à l’étranger», soutient-elle.
Les membres de l’association ‘Culture On the Move’ ont profité de la visite pour montrer à leurs proches les paysages ainsi que la culture mauricienne. Ils ont même dansé le séga devant l’assistance. Salette Siao avance que les Chinois ont été émerveillés : « Ils nous ont posé des questions sur  Maurice et les formalités nécessaires pour y venir car ils ont envie de découvrir notre île ».

Francine Ward, vice-présidente de ‘Culture On the Move’ avance que la direction du Hakka Institute de l’université de Jiaying compte construire un institut à Maurice pour favoriser davantage l’échange entre les Hakkas de Chine et de Maurice.

Salette Siao affirme que l’un des objectifs de l’association est, d’abord, de rapprocher la diaspora chinoise de  Maurice et des pays avoisinants telle la Réunion afin de resserrer les liens familiaux, fraternels et amicaux. « Nous voulons encourager les gens à vivre en harmonie avec les autres et nous invitons les jeunes à rejoindre notre association à but non-lucratif », indique-t-elle.