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Dérive communale sur Facebook : Suzanne Hervet «souffre de troubles mentaux»

21 janvier 2014, 09:33

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Dérive communale sur Facebook : Suzanne Hervet «souffre de troubles mentaux»

Suzanne Hervet maintient ses propos et n’a aucun remords. Cette sexagénaire arrêtée hier, lundi 20 janvier, pour avoir publié des propos incendiaires sur Facebook suivait un traitement à l’hôpital Brown-Sequard selon les informations de la police. Elle souffrirait de troubles mentaux.

 
 
Elle était sous traitement depuis quelque temps déjà à l’hôpital psychiatrique de Beau-Bassin. C’est ce que la police a découvert au bout de plusieurs heures d’interrogatoire. Suzanne Hervet, l’internaute de 60 ans qui est accusée d’infraction à l’Information and Communication Technology (ICT) Act, demeure en détention policière.
 
 
Elle maintient ses propos et n’a aucun remords. Suzanne Hervet persiste à dire qu’elle ne regrette aucune publication qu’elle a mise sur le réseau social Facebook au cours de ces dernières semaines. Elle a été arrêtée à son domicile, hier matin, avant d’être conduite aux Casernes centrales pour y être interrogée. Ensuite, c’est à la cour de Curepipe qu’une charge provisoire de Breach of ICT Act 2001 a été retenue contre elle.
 
 
D’après les informations de la police, cette sexagénaire suivait un traitement pour des troubles mentaux à l’hôpital Brown-Sequard. Cela expliquerait qu’elle ait persisté à dire qu’elle ne regrettait aucun de ses commentaires sectaires publiés sur Internet.
 
 
Depuis ses propos incendiaires sur la Toile, Suzanne Hervet fait l’objet de plusieurs insultes et menaces de mort proférées par d’autres internautes condamnant ses publications à caractère communal. Toujours sur Internet, d’autres internautes faisant partie de sa liste d’amis sur le réseau social Facebook affirment avoir reçu un message au cours de la semaine. Dans cette correspondance, la sexagénaire faisait état de ses problèmes financiers en demandant de l’aide à des internautes.
 
 
Elle leur avait alors donné une adresse. L’express s’y est rendu. La maison, sise à l’avenue des Marly, à Roches-Brunes, semblait inoccupée depuis un moment déjà, constat qui a été confirmé par des voisins. Ceux-ci précisent ne pas connaître Suzanne Hervet.