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Débats : exhortation aux jeunes de s’engager en politique pour contribuer au développement

15 avril 2012, 00:00

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Débats : exhortation aux jeunes de s’engager en politique pour contribuer au développement

Nicolas Oudin, fondateur du Mouvement pour le peuple mauricien, Rabin Bhujun, rédacteur en chef de l’Express dimanche, et Jean-Claude de l’Estrac, futur secrétaire général de la Commission de l’océan Indien s’étaient donné rendez-vous jeudi 12 avril au Hennessy Park Hotel d’Ebene pour animer un débat autour de la politique et des jeunes.

« Avec ou sans toi, la politique se fera. » C’est le thème de la nouvelle initiative des jeunes de la Jeune Chambre de Commerce Internationale (JDI) qui militent pour une citoyenneté active de la part de la nouvelle génération mauricienne. Jessen Soobrayen, champion de la Leadership Seminar Series de la JDI, a pris la parole le jeudi 12 avril au Hennessy Park Hotel d’Ebene pour exhorter les jeunes à « s’engager dans la vie politique et contribuer au développement du pays ».

Les jeunes mauriciens sont souvent critiqués pour leur manque d’engagement et leur mépris envers la politique. Pour Rabin Bhujun, rédacteur en chef de l’Express dimanche, « les jeunes sont découragés par la politique car la corruption et les combines politiques règnent ». La jeune génération se sentirait donc trop loin des réalités des politiciens, ce qui ne faciliterait pas leur adhésion à tel ou tel parti.

Pourtant, certains jeunes ne baissent les bras. Nicolas Oudin, fondateur du Mouvement pour le Peuple Mauricien (MPM) et ancien étudiant à l’université de Paris Sorbonne, a créé son parti le 27 avril 2009 qui, dit-il, compte aujourd’hui près de 10 000 adhérents. Selon lui, « si on n’écoute pas les jeunes, s’ils ne s’activent pas, on ne pourra pas faire face aux nouveaux enjeux de la mondialisation ». Il prévoit de présenter des candidats aux prochaines élections législatives de 2015.

Jean-Claude de l’Estrac, futur secrétaire général de la Commission de l’océan Indien, considère que « les jeunes s’intéressent encore la politique, ce sont les modes d’expressions qui évoluent ». Ainsi, les jeunes « calqueraient leur idéologie sur celle de leurs parents par un processus de transmission de la loyauté familiale ».

Malgré les travers de Maurice, il ne faut pas oublier que le pays a su se développer en seulement 40 ans et est désormais présenté comme un modèle dans la région océan Indien. C’est pourquoi, ajoute Jean-Claude de l’Estrac « la nouvelle génération doit être fière de son pays et respecter ce qu’ont accompli les anciens, tout en instaurant une volonté de changement ».