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Crime à Melrose : la police à la recherche de la carte bancaire de Stellio Benjamin Coralie

2 avril 2012, 00:00

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Crime à Melrose : la police à la recherche de la carte bancaire de Stellio Benjamin Coralie

Les enquêteurs estiment que l’ancien facteur a été torturé pour révéler son code bancaire. Sa carte est introuvable. Sur les Rs 2,9 millions qu’il possédait en 2008, il ne lui reste que Rs 27 000.

Le vol semble finalement être le mobile du meurtre de Stellio Benjamin Coralie. Sa carte bancaire n’a pas été retrouvée sur les lieux du crime alors que les derniers relevés de son compte en banque retiré d’un guichet automatique y ont été découverts.

Ce Mauricien revenu au pays après des années passées en Grande-Bretagne a été tué dans la matinée du dimanche 25 mars 2012 dans une maisonnette de la National Housing Development Corporation (NHDC) qu’il louait à Melrose.

Tout laisse croire qu’il a été torturé pour révéler son code car la télévision était encore allumée avec le volume très haut lorsque la police a forcé sa porte le mercredi 28 mars, des voisins, incommodés par une odeur nauséabonde ayant donné l’alerte.

Le fait qu’il ait été trouvé nu et qu’il portait un bâillon en jeans poussent les enquêteurs de la CID de Quartier-Militaire et la Major Crimes Investigation Team (MCIT) qu’au moins deux personnes sont responsables de sa mort. L’autopsie pratiquée par le chef du service médico-légal de la police, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, a révélé que le malheureux a été frappé jusqu’à ce qu’il ait eu la mâchoire fracturée.

L’établissement bancaire de l’ancien employé du service postal anglais devra être contacté pour des détails sur ses dernières transactions. Stellion Benjamin Coralie est arrivé à Maurice en 2008 avec Rs 2,9 millions, il ne lui restait que quelque Rs 27 000 au moment de sa mort, sans doute à cause des dépenses liés à son projet de construction d’un bungalow à Péreybère.

Plus d’une vingtaine de personnes, dont ses voisins de Melrose, ont été interrogées à hier, dimanche 1er avril. L’exercice n’a rien donné. La victime a une vie très lisse. Il ne fréquentait personne. Il était séparé de sa femme, et n’avait aucune liaison, selon les informations glanées. Son seul passe-temps est la bicyclette. C’est en faisant du vélo qu’il avait découvert Melrose à la fin de l’année dernière. Il s’y est installé au début de l’année, car l’endroit qui lui rappelait le climat anglais.

Ses agresseurs, d’après l’hypothèse la plus probable, ont enjambé un mur derrière ce lotissement réservé aux personnes de la classe populaire avant de pénétrer dans sa maisonnette par une fenêtre.