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Création d’un Human Dignity Fund : Les syndicalistes veulent discuter avec les sucriers

5 janvier 2012, 00:00

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Création d’un Human Dignity Fund : Les syndicalistes veulent discuter avec les sucriers

Le Joint Negotiating Panel (JNP) se prépare à lancer l’offensive contre la Mauritius Sugar Producers Association (MSPA). Les syndicalistes demandent à rencontrer les sucriers pour leur faire part de leurs nombreuses revendications, comme la création d’un Human Dignity Fund au profit des salariés de l’industrie sucrière.

Se dirige-t-on vers un nouvel affrontement entre les syndicalistes du JNP et la MSPA ? C’est ce qu’on serait tenté de croire. En effet dès la mi-janvier, les syndicalistes espèrent rencontrer les membres de la MSPA afin de formuler deux propositions. D’abord, la création d’un Human Dignity Fund et, ensuite, la mise en place d’un plan de pension au profit des laboureurs et artisans de l’industrie sucrière.

Il fait souligner que les relations se sont à nouveau détériorées entre les deux parties, après que la MSPA eut décidé de porter plainte contre le ministère du Travail en vue de contester les 21 revendications syndicales de l’industrie sucrière au National Renumeration Board (NRB).

Le JNP avait d’ailleurs rédigé un rapport qu’il a soumis au gouvernement mauricien, avant de l’expédier au Bureau International du Travail (BIT).

« Nous avons deux propositions qui découlent du rapport de la Commission Justice et Vérité qui estime que la MSPA ainsi que d’autres institutions du secteur privé ont tiré avantage de l’esclavage et de l’engagisme », explique Ashok Subron, porte-parole du JNP.

« Nous espérons rencontrer les membres de la MSPA dès la mi-janvier. Nous espérons qu’ils répondront favorablement à ces deux demandes », poursuit-il.

Cependant, si les sucriers refusent d’adhérer à ces propositions, les syndicalistes promettent alors de durcir le ton. « Nous mènerons alors campagne contre eux. Nous nous montrerons cette fois encore plus virulents que lors des précédentes fois. Nous sommes d’attaque d’autant plus que le patronat est en train de tout faire pour contester nos 21 revendications syndicales », fait ressortir Ashock Subron.

Les syndicalistes estiment que les ouvriers de l’industrie sucrière contribuent énormément à la richesse du patronat et qu’il est tout à fait légitime que les employés bénéficient aussi d’une part des profits générés.