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Coopération économique : La COI reçoit Rs 8m de l’Agence française de développement

13 décembre 2011, 00:00

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Coopération économique : La COI reçoit Rs 8m de l’Agence française de développement

L’Agence française de développement (AFD) a décidé de contribuer Rs 8 millions pour intensifier la coopération économique et commerciale entre les îles de la Commission de l’océan Indien (COI). Les deux organismes ont procédé à une signature de convention de financement, ce mardi 13 décembre.

Déjà, plusieurs axes prioritaires ont été identifiés pour l’utilisation de ces Rs 8 millions. Il s’agit là de la gestion des déchets, du transport maritime et aérien, de la sécurité alimentaire, de l’innovation et des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

L’ambassadeur de France, Jean-François Dobelle, présent à la signature de la convention de financement, a souligné que la COI passait par « une montée en puissance que ce soit d’un point de vue technique ou diplomatique, ce qui avait entraîné une autre montée en puissance, celle du soutien de la France ».

Il ajoute que la somme de Rs 8 millions servira à entamer des études afin de développer le commerce régional. Le diplomate a rappelé que l’Etat français avait aussi déboursé quelque Rs 12 millions (300 000 euros) à l’intention de Madagascar.

Au total, souligne Jean-François Dobelle, 12 millions d’euros ont été alloués à la COI ces quatre dernières années. Une somme réunie grâce à l’AFD, au ministère français des affaires étrangères, au fonds français pour l’environnement mondial et aux collectivités locales réunionnaises.

Le secrétaire général de la COI, Callixte d’Offay, a, pour sa part, affirmé que le fonds supplémentaire permettra au comité de pilotage de la COI d’identifier les zones de vulnérabilité.

« Nous avons décidé de plusieurs axes prioritaires à prendre en charge dans la coopération inter-îles. Le Conseil des ministres souhaite renforcer la coopération et la somme nous aidera à mettre en place le corridor maritime et commercial entre les îles », indique-t-il. Un corridor qui prendra en ligne de compte le transport maritime et aérien de même que la connectivité des îles par câble optique.