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Connexion Mare-Longue/Mare-aux-Vacoas : Le projet de la CWA contesté par les planteurs

3 juin 2011, 00:00

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Connexion Mare-Longue/Mare-aux-Vacoas : Le projet de la CWA contesté par les planteurs

<STRONG>Les agriculteurs de la région de Mare-Longue contestent le projet de la CWA visant à relier ce réservoir à celui de Mare-aux-Vacoas. La raison évoquée : les travaux empiètent sur leur culture et l’eau de Mare-Longue ne sera plus destinée à l’irrigation.<BR></STRONG><BR>Le projet de la Central Water Authority de relier Mare-Longue à Mare-aux-Vacoas ne fait pas que des heureux. Si les habitants des hauts plateaux aspirent à une amélioration de la fourniture d’eau, les planteurs de la région de Mare-Longue, sont catégoriques : les cultures de légume seront pénalisées.<BR><BR>La compagnie Sotravic a obtenu le contrat de la CWA pour l’installation de 5, 4 km de tuyau, reliant Mare-Longue à Mare-aux-Vacoas. Le projet en est à quelque 200 mètres et doit être livré avant la fin de septembre prochain.<BR><BR>Cependant, les planteurs de Mare-Longue et des environs, voient ce projet d’un autre œil. Ils affirment que les plantations de légumes seront grandement affectées, puisque l’eau de Mare-Longue est destinée principalement à l’irrigation des plantations.<BR><BR>Kailash Ramdaree, représentant du Planter Reform Association explique que les planteurs de Mare-Longue sont, pour la plupart, membres des coopératives et ils cultivent les terres de l’Etat. « <EM>La CWA n’a pas jugé important de consulter les planteurs de la région avant de démarrer le projet</EM> », affirme-t-il.<BR><BR>Outre le problème d’irrigation, les planteurs déplorent également le fait que les tuyaux empiètent sur leurs cultures. Et, selon nos renseignements, c’est justement le plus gros problème que rencontre la compagnie Sotravic en ce moment.<BR><BR>« <EM>Les tuyaux passent par les plantations de plusieurs agriculteurs. Jusqu’à présent, nous sommes arrivés à l’installation de quelque 200 mètres de tuyau et ils traversent les terres des planteurs qui sont pour le moment d’accord. Mais nous craignons pour la suite des travaux</EM> », affirme une source proche de la compagnie Sotravic. Notre interlocuteur ajoute que d’autres planteurs ont affiché leur mécontentement.<BR><BR>Un de ces planteurs, qui souhaite rester anonyme, soutient qu’il a refusé que les travaux se poursuivent sur le terrain qu’il cultive. « <EM>J’ai dit aux entrepreneurs qu’il fallait que je reçoive une compensation avant qu’ils puissent continuer les opérations sur les plantations</EM> », raconte le planteur.<BR><BR>Bishek Narain, responsable de la communication de la CWA, soutient, pour sa part que plusieurs réunions ont eu lieu avec les planteurs pour leur expliquer l’ampleur des travaux ainsi que pour les rassurer qu’une compensation est prévue.<BR><BR>« <EM>Quand on a annoncé le projet, les gens ne comprenaient pas ce que nous voulions faire sur leurs terrains. Mais, après les réunions, il a été conclu que les estimations de dégâts seraient faites et que des compensations sont prévues</EM> », précise Bishek Narain. Il précise qu’aucun terrain ne sera gravement affecté.<BR><BR>C’est l’Agricultural Research and Extension Unit (AREU) qui se charge d’évaluer la superficie des terrains qui seront affectés par le projet de connexion de Mare-Longue à Mare-aux-Vacoas.<BR>