Publicité

Commission électorale : les manifestants qualifient leurs arrestations d’arbitraire

19 décembre 2012, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Commission électorale : les manifestants qualifient leurs arrestations d’arbitraire

Les sept travailleurs sociaux, dont Eddy Sadien, Raja Mahadeo, Sivaratee Coupen, Yassin Bugloo, Beny Mandhaub, ont été libérés sans condition. Ils affirment que la police n’a pas été en mesure de leur expliquer le motif de leur arrestation.

«Nous ne savons pas pourquoi nous avons été arrêtés et nous prévoyons d’autres actions citoyennes», lance Eddy Sadien, un des membres du Regroupement des travailleurs sociaux.

En effet, à 9 heures, ce mercredi 19 décembre, des membres de cette association se sont rendus devant les locaux de la Commission électorale pour manifester contre le déroulement de la campagne qui ont précédé les élections municipales du 9 décembre dernier.

«Il y a eu beaucoup d’abus de la part des ministres et députés durant la campagne et ainsi que le jour du scrutin. Les gens au pouvoir se sont, non seulement, montrés arrogants envers la police mais aussi envers les officiers de la commission électorale», souligne Eddy Sadien.

Ce dernier réclame une enquête sur «l’affaire macaroni» et sur les incidents qui ont eu lieu au Ward IV de la capitale.

Ce matin, à peine leur démarche citoyenne commencée, les travailleurs sociaux ont été interrompus dans leur démarche, par la police et emmenés au poste de police de Trou Fanfaron.

«Nous étions bien moins d’une dizaine, la police nous a embarqué mais aucun policier n’a été en mesure de nous dire pourquoi. Cette situation démontre que le pays est en mal de démocratie», soutient Eddy Sadien.

A présent, les travailleurs sociaux envisagent de réclamer des dommages, aux autorités. Mais avant cette plate-forme, ils organiseront une autre manifestation, le vendredi 28 décembre prochain, dans la capitale pour sensibiliser le public sur leur action.