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CNT: Le Directeur Général a sept jours pour se justifier sur l’achat de 80 autobus

11 juillet 2009, 00:00

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CNT: Le Directeur Général a sept jours pour se justifier sur l’achat de 80 autobus

Lors de sa dernière réunion, le 9 juillet, le Conseil d’administration de la Compagnie Nationale de Transport (CNT) a accordé sept jours au directeur général (DG), Raj Dalliah, pour fournir des explications concernant le remboursement d’un Performance Bond sur l’achat de quelques 80 autobus.

«En 2007, la CNT a acquis des autobus. Mais quand nous avons commencé à les opérer, nous nous sommes aperçus qu’ils avaient des problèmes. Un ingénieur en a fait part, dans plusieurs rapports, sur ces autobus», raconte un haut cadre siégeant sur le conseil d’administration de la CNT.

«Dans ce sens, le ‘performance bond’ de Rs 12,8 millions sur ces véhicules aurait dû être retenu. Toutefois, le DG les a quand même octroyés, et cela, sans la permission du Conseil d’administration. Mais le DG n’a pas le pouvoir de décider seul. La CNT est une compagnie publique et cet argent ne lui appartenait pas», poursuit-il.

Raj Dalliah dispose donc d’un délai d’une semaine pour remettre au Conseil d’administration des explications soutenues par écrit.

 «Nous ne faisons que suivre les procédures… Une fois qu’il nous aura donné ses raisons, nous les examinerons et si, malgré tout, nous le jugeons fautif, nous prendrons les sanctions nécessaires», explique ce membre du «Board» de la CNT.

En ce qui concerne la situation financière de la société de transport, ce cadre de la CNT confie qu’elle continue à se détériorer.  A ce niveau, le Conseil d’administration ne peut-il rien faire? «Le ‘board’ de la CNT effectue des comptes-rendus au ministère du Transport. Nous ne pouvons pas agir sans son accord. Mais cette autorité est elle-même dans le flou… Elle reçoit trop de messages divergents de la direction de la CNT…», soutient cette source.

Selon ce haut cadre du Conseil d’administration de la CNT, c’est d’un plan de restructuration, débutant à partir de la direction, puis vers le bas, dont cette société a urgemment besoin.