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City, maître de Manchester

23 septembre 2013, 05:13

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City, maître de Manchester

Manchester City a frappé un grand coup hier dimanche 22 septembre en assommant son voisin, United, 4-1. Plus entreprenants, les Citizens ont excellé en attaque tandis que le manager des Reds Devils, David Moyes semblait dépassé. Arsenal, nouveau leader et Tottenham ont, eux, encore gagné.

 

La 5e journée du championnat d’Angleterre a été autant marquée par la prise de pouvoir conjointe des rivaux Arsenal et Tottenham, qui ont détrôné Liverpool, que par la fessée (4-1) infligée par City à United dans le derby de Manchester. Lancés à leur vitesse de croisière, respectivement contre Stoke (3-1) et à Cardiff (1-0), Gunners et Spurs ont désormais 12 points, c’est-à-dire deux de plus que le champion 2012 qui a montré contre les Red Devils qu’il faudrait encore compter avec lui.

 

Difficile en revanche d’être aussi optimiste au sujet du champion en titre qui, en prenant l’eau d’entrée à l’Etihad Stadium contre un rival qui avait annoncé qu’il serait survolté, met encore plus dans l’embarras son entraîneur David Moyes, déjà gêné par le lourd fardeau de l’héritage de «Sir» Alex Ferguson.

 

Du côté des co-leaders, tout les signaux sont en revanche au vert après la 7e victoire d’affilée des Gunners depuis leur unique défaite contre Aston Villa toutes compétitions confondues et des Spurs qui n’ont encaissé qu’un but en huit matches. Malheureusement pour eux, celui-ci l’a été contre Arsenal justement lors de leur unique défaite. Chez les Gunners, Giroud n’a pas marqué son 5e but, mais Özil en a profité pour accélérer son emprise sur le jeu de son équipe qui a marqué ses trois buts sur coups de pied arrêtés mais aussi encaissé le sien par la faute de la lourdeur de sa défense centrale.

 

Dans les rangs des Spurs, alors que se profile un enchaînement dangereux de matches, il a fallu attendre le finish de Paulinho à la 93e pour passer devant. En conclusion de la journée, le bouillant derby de Manchester n’a pas mis aussi longtemps à se décanter. Le mérite en revient essentiellement aux Citizens Agüero, Touré et Nasri alors que, en face, Rooney a été le seul à surnager, devenant au passage le buteur le plus prolifique dans l’histoire de ces confrontations. Avec à la baguette un excellent Nasri, qui a inscrit lui-même le 4e but après avoir initié les actions des trois premiers, l’Argentin a inscrit un doublé qui confirme sa bonne forme actuelle tandis que le milieu ivoirien, à défaut d’être aussi spectaculaire que mercredi contre Plzen (3-0) en C1, a été aussi efficace en inscrivant un but du genou.

 

En face, le 11e but de l’international anglais lors du derby – encore sur coup franc – lui permet de s’emparer seul de ce record trois jours après un doublé contre Leverkusen (4-2) qui lui avait permis d’atteindre la barre des 200 buts marqués pour MU. Malheureusement pour ses coéquipiers, cette belle prestation européenne a été immédiatement balayée par cette lourde défaite qui rappelle que MU, déjà accroché à Old Trafford par Chelsea et battu à Liverpool, est en difficulté contre ses rivaux directs. Les traces de cette humiliation pourrait même traîner plusieurs semaines et fragiliser encore plus un David Moyes dominé à distance par Pellegrini, comme en 2005 du temps d’un barrage de C1 entre Everton et Villarreal.

 

Samedi, le spectacle était venu essentiellement de Liverpool et Chelsea. Alors 1er, les Reds s’étaient, à la surprise générale, inclinés (1-0) contre Southampton… pour la 1re fois depuis mars et déjà une défaite contre ces mêmes Saints. Repoussé à la 5e place, Brendan Rodgers avait beau avoir stigmatisé le comportement «criminel» de sa défense sur le but de Lovren, il avait eu une idée bien saugrenue en titularisant quatre défenseurs centraux dans son arrière-garde.

 

Dans la soirée, des Blues en crise après leur défaite mercredi contre Bâle en C1 à Stamford Bridge avaient difficilement réagi à domicile contre Fulham dans le derby de Londres (2-0), mettant ainsi fin à quatre matches sans victoire et au pire démarrage en championnat de Mourinho. Le Portugais, avec 10 points et une 4e place, avait eu beau se moquer des critiques, il faudra en montrer plus dans les semaines qui viennent pour rassurer ses propres supporters qui, malgré le réalisme d’Oscar, ne comprennent pas bien pourquoi Mata est écarté et pourquoi Eto’o continue de jouer alors qu’il est en souffrance devant.