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Circonstance St Pierre: les doigts de fée de Farzanah Jaumeer

21 mai 2013, 11:51

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Circonstance St Pierre: les doigts de fée de Farzanah Jaumeer

 

Sa passion: transformer des objets ordinaires en objets d’arts. Assiettes, sous-plats, verres, bougeoirs, coupes de champagne, et babioles sont autant d’objets que Farzanah Jaumeer, employée de pharmacie se sert pour confectionner des objets d’arts à mi-temps.

 

Cette jeune artiste a toujours été attirée par l’artisanat. Au collège, elle était très passionnée pour les arts plastiques et les dessins. C’est à ce moment, qu’elle découvre le gliterring design à travers un cours d’application de henné. «Laba kan zot ti pe met mehendi ti ena enn cour gratis kot ti pe fer osi aplikation glitter lor la main», explique-t-elle.

 

Elle est très vite attirée par le côté brillant des petites paillettes dorées qui se trouvent dans la colle utilisée dans le glittering design. Farzanah Jaumeer pense déjà à utiliser cette colle magique pour agrémenter ses réalisations. «Kan monn vin lakaz monn essaye aplik li lor ban lézot obze kuma pla, ver pou fer ban decorasion», confi e-telle.

 

Cette expérience lui réussit du premier coup. Ses proches et ses amies sont émerveillés devant ses œuvres et passent même des commandes. «Kan zot ti pe vin lakaz kot mwa zot ti pe trouv mo bann prodwi e lerla zot ti pe pass zot komann», confie-t-elle.

 

La publicité se fait ensuite de bouche-à-oreille et elle commence à avoir de plus en plus de commandes. Se sentant encore plus confiante, elle contacte un magasin à St-Pierre qui accepte d’exposer ses produits en vitrine. A partir de là, son carnet de commande ne cesse de remplir. Elle avoue qu’elle a beaucoup de commandes durant la période des fêtes, telles que la Fête des mères, les fêtes de fin d’année, la fête de Eid, et Divali, entre autres. Elle confie aussi que souvent des personnes achètent des objets de souvenir pour offrir à quelqu’un qu’elles estiment. «Ena dimunn kontan fer grav nom etc», dit-elle.

 

Elle dit qu’elle aime beaucoup sa passion, mais elle est un peu découragée car le marché est très petit. Elle souhaiterai néanmoins donner des cours et transmettre son acquis à d’autres jeunes. «Mo ti kontan travay dan sa domaine la mem, kuma donn cour ban madame ek partaz mo conaissanss», dit-elle. Farzanah Jaumeer avoue aussi adorer le henné et en fait aussi un métier de décoration à temps partiel.