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A cause de «palabres», un policier envoie son meilleur ami à l’hôpital

21 février 2013, 00:00

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A cause de «palabres», un policier envoie son meilleur ami à l’hôpital

<STRONG>Sa réputation était en jeu. Voilà pourquoi ce policier âgé de 22 ans, affecté à la National Coast Guard, n’aurait pas hésité à rouer de coups son ami d’enfance, âgé de 23 ans et employé dans un hôtel. Ce dernier aurait répandu des rumeurs, affirmant que le policier lui devait de l’argent.<BR><BR></STRONG>C’est vers 19h30, mercredi 20 février, que l’incident se serait produit, indique une source proche des enquêteurs. <BR><BR>L’employé d’hôtel rentrait chez lui à moto lorsqu’il aurait aperçu le policier qui se tenait debout dans la ruelle où ils habitent tous deux.<BR><BR>Selon nos recoupements, l’officier était sous l’influence de l’alcool.<BR><BR>Sans crier gare, il aurait attrapé son ami par le bras et l’aurait projeté à terre. «Pourquoi dis-tu que je te dois de l’argent ?» aurait hurlé le policier, tout en assénant des coups de poing et de pied à l’employé d’hôtel. Pris de court par ce violent assaut, ce dernier a tenté tant bien que mal de se défendre, tout en niant les accusations de son ami. Mais le policier ne voulait rien entendre et aurait continué à le frapper.<BR><BR>C’est alors que les oncles de l’employé d’hôtel auraient volé à son secours. Ils se seraient mis à passer le policier à tabac. L’employé d’hôtel en aurait profité pour rendre la pareille à son meilleur ami. Il a fallu l’intervention des voisins et des proches des deux jeunes pour mettre un terme à cette bagarre.<BR><BR>«<EM>Mon fils pouvait à peine respirer suite aux nombreux coups qu’il a reçus à la poitrine»,</EM> soupire la mère de l’employé d’hôtel, qui a dû recevoir des soins à l’hôpital. Elle affirme que les deux hommes en étaient à leur première dispute. <EM>«Mon fils ne comprend toujours pas pourquoi il a été agressé. Son ami, le policier, ne lui doit pas d’argent</EM>.» Elle ajoute que tout ce malentendu aurait pu être évité si le policier avait pris la peine de venir discuter de la situation avec son fils. Au lieu de se «<EM>déchaîner de la sorte</EM>» à cause de simples «<EM>palabres</EM>».<BR><BR>Les jeunes gens, qui habitent tous deux le Nord, ont porté plainte pour agression mercredi. La police de Piton a ouvert une enquête.<BR>