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Budget 2013 : Xavier-Luc Duval mise sur la résilience de l’économie mauricienne

16 octobre 2012, 00:00

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Budget 2013 : Xavier-Luc Duval mise sur la résilience de l’économie mauricienne

Le vice-Premier ministre et ministre des Finances estime qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter de façon démesurée de la crise économique mondiale. En 2012, le Fonds monétaire international prévoit un taux de croissance de 3,4 %, au lieu de 4 % comme annoncé initialement.

Rassurant, optimiste et requinqué par le Fonds monétaire international (FMI) qui, selon lui, annonce une légère reprise en 2013, Xavier-Luc Duval, vice-Premier ministre et ministre des Finances, a, lors d’une conférence presse ce mardi 16 octobre 2012, manifesté sa détermination à œuvrer pour le renforcement de la résilience dont l’économie mauricienne a fait preuve en 2012.

Chiffres à l’appui, le ministre des Finances a donné des raisons pour que l’opinion publique mauricienne ne tombe pas dans le pessimisme alimenté, a-t-il précisé, par l’opposition. Il a démontré que la performance réalisée par l’économie mauricienne sur le front de la croissance doit être située dans un contexte où de nombreux pays ont dû revoir à la baisse les prévisions de leur croissance pour 2012.

Il a cité, entre autres, l’Inde et la Chine. Les projections du FMI pour l’Inde et la Chine sont respectivement passées de 7,5 % à 4,9 % et de 9 % à 7,8 %. « Les Seychelles et les Maldives ont vu la projection de leur taux de croissance révisée à la baisse. Dans le premier cas, elle est passée de 4,4 % à 3 %. Dans le second, elle est passée de 4,6 % à 1,5 %. En septembre de l’année dernière, le FMI avait prévu une croissance de 4,1 % pour Maurice. En octobre de cette année, le FMI a revu notre taux de croissance à 3,4 %. Il n’y a aucune raison de s’autoflageller. Moody’s a revu à la hausse sa notation pour ce qui est de Maurice alors que cette société a revu à la baisse la notation de l’Afrique du Sud. Ils ont tort ceux qui avaient prévu l’émergence d’un tsunami économique », a expliqué Xavier-Luc Duval.

Quant au budget 2013, il s’articulera autour de cinq autres piliers. Ce sont le maintien d’une gestion rigoureuse des fondamentaux macroéconomiques qui a donné des résultats probants en 2012 avec, entre autres, une révision a la hausse de notation de Moody’s le déploiement des efforts nécessaires pour soutenir la croissance (3,3 % en 2012) et l’emploi la poursuite de la politique actuelle de l’investissement de l’Etat dans une période de morosité économique le renforcement de la politique de défense des plus vulnérables et l’amélioration de la qualité du service dans le secteur public. Petite pique à la politique monétaire, Xavier Luc Duval a indiqué que « le mauvais alignement de la roupie nous a coûté un point de croissance ».