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Budget 2012 : La MEF souhaite de la cohérence entre la politique fiscale et la croissance

7 octobre 2011, 00:00

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Budget 2012 : La MEF souhaite de la cohérence entre la politique fiscale et la croissance

La Mauritius Employers’Federation (MEF) s’attend à ce que le prochain budget du ministère des Finances ramène « une cohérence entre la politique fiscale et la croissance économique ». L’association des employeurs souhaite une révision à la baisse de plusieurs taxes pour favoriser un bon climat des affaires.

Une réduction du fisc pour favoriser le développement économique. L’association du patronat tient à ce que cela soit pris en compte dans le prochain budget qui sera présenté par le ministre des Finances le 4 novembre prochain. Elle a d’ailleurs déjà soumis une série de propositions à Xavier-Luc Duval.

La MEF estime qu’il est temps que le gouvernement revoie sa politique fiscale pour encourager les affaires. « La Capital Gains Tax est peut-être un des éléments qui pourrait ralentir le développement dans l’immobilier. Nous pensons qu’il faudrait prendre en ligne de compte d’autres taxes telles que la Solidarity Tax ou encore la taxe sur les dividendes pour qu’il y ait une cohérence entre le développement et la politique fiscale », explique Clensy Appavoo.

De plus, le patronat demande au gouvernement d’insister sur l’amélioration du climat pour l’investissement. Et, là encore, le président de l’association des employeurs revient sur le secteur immobilier où le coût devrait être diminué. Il indique que dans cette activité économique, plusieurs taxes sont imposées à différents niveaux.

« Nous avons le Lease taxe de 10 % à payer si le bâtiment a un bail du gouvernement, la Registration Duty, le Land Transfer Tax et au-dessus de tout cela nous avons la Capital Gains Tax. Nous demandons que ces taxes soient rationalisées pour diminuer le coût des affaires », poursuit Clensy Appavoo.

L’autre point qui ne facilite pas la tâche des entrepreneurs, pour la MEF, c’est la bureaucratie dans les institutions gouvernementales. Selon le patronat, les autorités devraient penser à créer un « One-Stop Shop pour les employeurs, cela afin de faire évoluer le climat des affaires ».

Le président de la MEF souligne qu’il faut davantage de consultations entre le secteur privé et public. Il rappelle qu’après la crise de 2008, le gouvernement avait pris l’initiative de réunir les deux parties autour d’une même table. « Il faudrait penser à nouveau à cette mesure », précise-t-il.

Outre ces propositions pour améliorer le climat des affaires, la MEF souhaite également que le budget comporte un volet pour la création d’emplois pour les femmes et les jeunes. L’association des patrons espère également que le ministère des Finances accorde davantage de flexibilité aux entreprises quant à la gestion de leur fonds pour la Responsabilité sociale des entreprises.

En ce qui concerne les lois du travail, la MEF demande des consultations avec le ministère concerné. Les chefs d’entreprises souhaitent, dans cette même optique que le gouvernement revoie les structures du Workfare Programme ainsi que la gestion de ce fonds destiné à aider les salariés licenciés pour des raisons économiques.