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Budget 2011 : Le JEC axe ses demandes sur la sécurité, la transparence et l’efficience

22 octobre 2010, 00:00

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Budget 2011 : Le JEC axe ses demandes sur la sécurité, la transparence et l’efficience

Le Joint Economic Council (JEC)  a rendu publiques ses propositions dans le cadre de la préparation du Budget 2011 par le ministre des Finances. Les principales demandes du JEC concernent la sécurité, la transparence et l’efficience.

La montée de l’insécurité à Maurice inquiète le secteur privé   Louis Rivalland le président deu JEC est d’avis que le si la perception d’une hausse de la criminalité persiste, cela pourrait avoir un effet dissuasif sur les investisseurs.  «Si nous voulons développer de nouveaux piliers économiques basés sur l’accueil que ce soit dans le domaine touristique, éducatif où médical il est important de s’attaquer prioritairement au problème de la criminalité», estime-t-il.

Le conseil du secteur privé estime que les autorités doivent émuler  Singapour et New York pour faire réduire le sentiment d’insécurité dans le pays, plus particulièrement dans des régions comme Port-Louis, Grand-Baie et Flic-en-Flac. Pour ce faire le JEC réclame une action qui va au-delà de l’action policière. Il suggère une approche intégrée comprenant l’éducation civique et le respect des lois.

Selon le JEC, Maurice peut aspirer à accueillir, dans les 5-10 prochaines années, un million de touristes, 100 000 étudiants étrangers, 200 quartiers généraux des sociétés internationales. Le pays pourra, de l’avis du JEC vendre 100 villas IRS et 500 résidences RES.  Il pourra aussi  exporter 450 000 tonnes de sucres raffinés et spéciaux. Le textile pourra également monter en gamme, alors que le secteur financier et le Business Process Outsourcing pourra pénétrer  le marché chinois et le continent africain.

Le JEC estime que pour atteindre ces objectifs, Maurice doit restructurer un millier de grandes compagnies et revoir le fonctionnement de plus de 25 000 PME, A cet effet, le JEC demande que des règles claires soient introduites dans le cadre du Business facilitation Act. Ces règlements doivent être disponibles, selon, l’organisme du secteur privé, sur le site du Board of Investment.

Le JEC réclame également  que toutes les compagnies opérant dans le secteur financier, le domine hors-taxe , le tourisme où qui ont leurs quartiers généraux à Maurice soient autorisées à acquérir des propriétés à Maurice, selon des règles à définir.
En ce qui concerne le secteur de la construction, le JEC suggère l’extension de la suspension du Land Transfer Tax sur certains projets.

Les porte-parole du secteur privé reviennent sur le concept Maurice île durable pour réclamer la mise en œuvre d’une politique de production d’énergie renouvelable  et des gestion de déchets.

Les secteurs des services médicaux et de la connaissance retiennent aussi l’attention du JEC. Les propositions pour le secteur de la santé vont de l’utilisation des hôpitaux pour la formation  à des amendements à la législation afin de faciliter l’intégration  des professeurs et des internes.

Les suggestions concernant le secteur de la formation ont trait, entre autres, à l’introduction d’un visa d’étudiant pour les étrangers, à la reconnaissance mutuelle des diplômes avec des établissements étrangers et aux  roadshows pour promouvoir Maurice comme un centre régional de formation.

Se prononçant sur le secteur  touristique, le JEC qui reconnaît la nécessité de diversifier nos sources de visiteurs, demande que Maurice maintienne sa part du marché européen. Il réclame également la révision de la politique d’accès aérien.
Les autres sujets abordés dans le mémorandum sont relatifs aux PME,  à la transparence dans la gestion des projets d’infrastructure, la révision des règlements concernant  la conversion des terres, le secteur manufacturier  et celui des télécommunications.