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Bourse : Très petit marché pour la 1ère session de 2010 avec Rs 2,6 millions de transactions

4 janvier 2010, 00:00

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Bourse : Très petit marché pour la 1ère session de 2010 avec Rs 2,6 millions de transactions

Aujourd’hui, 4 janvier, la première session boursière de 2010 a vu le Semdex stagner à 1 660 points, le même niveau que le 31 décembre 2009.

Les choses ont commencé très lentement pour la  première session boursière de 2010. Le semdex est resté au même niveau que celui du 31 décembre 2009.   Ce fut un  très petit marché avec seulement  68 000 titres échangé pour une valeur de Rs 2,6 millions.  Promotion and Development (PAD) a pris 6% et Rs 6 sur 900 titres échangés.

L’année 2009 a été celle de la crise économique pour la zone franche et le tourisme en particulier. La majorité des compagnies côtés en Bourse ont subi des pertes où ont fait moins bien qu’en 2008. La croissance économique a été de 2,8%.

Paradoxalement, 2009 a été l’année de la reprise boursière. L’indice général de la Bourse de Port-Louis, le Semdex, a progressé de 40% de janvier à décembre de 2009. A titre de comparaison, en 2008, la Bourse avait chuté lourdement, soit de 37%, le Semdex passant de 1 874 points pour se retrouver à 1 182 points seulement.

L’année dernière les banques se sont bien comportées : la Mauritius Commercial Bank a progressé de 17,6% et la State Bank of Mauritius de 53,8%. Malgré ses difficultés, l’hôtellerie s’en sort bien aussi. New Mauritius Hotels a vu son cours progressé de 74% et Naïade de 38,4%. Dans le secteur sucre qui a beaucoup fait parler de lui l’année dernière, les titres de Savannah progressent de 76% et ceux de Harel Frères de 70,4%.

Deuxième paradoxe, la forte reprise boursière n’a pas été tirée par les investisseurs étrangers. Au contraire, ces derniers ont été des vendeurs nets d’actions, désinvestissant pour une valeur de Rs 900 millions. En 2008, les étrangers avaient investi Rs 655 millions à la Bourse. L’année dernière, ce sont donc les investisseurs mauriciens qui ont provoqué la hausse des cours.

Plusieurs facteurs expliquent la progression de la Bourse. Tout d’abord il y a eu la perception que le plus dur de la crise était derrière nous. Les institutions internationales ont multiplié les déclarations, chiffres à l’appui, que la reprise était à portée. Tout en prêchant la prudence. Ces discours plus optimistes ont été repris à Maurice aussi.

Ensuite, on a assisté à une année riche en activité sur le marché boursier avec les fusions de Savannah et de Mon Désert Alma, d’une part, et de Harel Frères et de Mount d’autre part.

Il y a  aussi eu la redistribution de cartes entre Ireland Blyth, la Compagnie d’Investissement et de Développement Ltée (CIDL) du groupe Mon Loisir et Ciel Investment du groupe Dalais, avec dans la balance le groupe Sun Resorts.
Par ailleurs, avec des taux d’intérêts toujours bas (4% sur un compte d’épargne) et un marché des devises peu favorable, la Bourse paraissait comme un choix forcé pur les investisseurs.