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Blues dan jazz : Accro aux impros
Huitième édition pour «Blues dan Jazz», vendredi, et rien que des encouragements. C’est l’avis d’Amanda Mouëllic, directrice culturelle à l’Institut Français de Maurice.
JAZZ, encore un de ces genres estampillés élitiste ? Alors que Blues dan Jazz a vécu vendredi soir, sa huitième édition, il faut croire qu’un public rajeuni et grandissant saute dans le train de cette musique rythmée par l’improvisation.
C’est le constat d’Amanda Mouëllic, directrice culturelle de l’Institut Français de Maurice (IFM), organisateur de Blues dan Jazz. Et dire que le principe de départ de Blues danJazz était de faire revenir des jazzmen mauriciens établis à Paris. À l’époque, Eric Triton en faisait partie, comme le bassiste iconique Linley Marthe. «L’idée était de les faire jouer avec les musiciens d’ici.»
Le tempo a fait le reste. «Maintenant, Blues dan Jazz s’est ouvert aux jazzmen français.» De résidences artistiques en rencontres stylistiques, des embryons musicaux sont en gestation. Exemples : un duo de trompettistes, Philippe Thomas et Nicolas Folmer. (NdlR : Nicolas Folmer était en résidence, la même année que Meddy Gerville de la Réunion et Neshen Teeroovengadum). Autre exemple : l’album que prépare la chanteuse Nadine Bel Ombre avec le pianiste Manuel Rocheman, invité à l’édition 2012 de Blues dan Jazz.
Pour la directrice culturelle de l’IFM, la scène jazz est, «extrêmement vivante. À chaque fois, les musiciens français qui viennent sont épatés par le niveau des musiciens qu’ils trouvent ici».
Côté public ? «Depuis un an et demi, il y a de plus en plus de monde. Et, le public s’est rajeuni. On a des programmes jazz plusieurs fois durant l’année et ça marche à chaque fois.»
L’année dernière, Blues dan Jazz a accueilli 566 spectateurs. Etaitce la conjoncture avec la première édition du Ernest Wiehe Jazz Festival de Cyril Michel ? Où était-ce la présence de Linley Marthe ? Amanda Mouëllic n’en disconvient pas. «C’est vrai que Linley Marthe a un public qui vient pour lui. Mais quand je vois l’auditoire, je pense qu’il est en train de s’élargir.»
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