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Bérenger : «Tout le monde a fait fausse route sur l’Asset Recovery Act»

28 septembre 2013, 13:39

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Bérenger : «Tout le monde a fait fausse route sur l’Asset Recovery Act»

Le Directeur des poursuites publiques, l’Attorney General d’alors et même l’opposition… Tous auraient fait «fausse route» sur l’Asset Recovery Act, selon Paul Bérenger, le leader du Mouvement militant mauricien (MMM). Il intervenait lors de la conférence de presse du parti ce samedi 28 septembre à Port-Louis.

 

Tous se sont trompés. Que ce soit le Directeur des poursuites publiques (DPP), l’Attorney General d’alors et même l’opposition. «Tout le monde a fait fausse route en 2011 à propos de l’Asset Recovery Act», lance Paul Bérenger. C’était lors de la conférence de presse du parti ce samedi 28 septembre à Port-Louis.

 

«Le DPP d’abord, qui occupe un poste important, aurait dû s’opposer à ce qu’on lui ajoute une responsabilité supplémentaire en le nommant Asset Recovery Commissionner», indique Paul Bérenger. Il ajoute que l’Attorney General de l’époque, Yatin Varma, aurait également dû s’opposer à cette loi, car elle «anticonstitutionnelle. Une autre responsabilité a été donnée au DPP, sans que la loi soit amendée».

 

Et, dit le leader des mauves, «l’opposition s’est également trompée. A l’époque, on a eu des renseignements selon lesquels la Grande-Bretagne a, en 2008, confié le poste d’Asset Recovery Commissionner au DPP». Or, soutient Paul Bérenger, ce poste «a été donné à une organisation qui ne dépend pas du gouvernement». De fait, si le MMM soutenait ce projet au début, il a, la semaine dernière, mis en garde contre ce qu’il appelle la «dénaturalisation» du rôle du DPP, estimant que l’affaire était «grave».

 

Lors de sa conférence de presse, le leader du MMM a également dénoncé un «nouveau scandale» à la Local Government Service Commission (LGSC), s’en prenant aux dirigeants. Il a notamment fait des allégations à l’encontre de la présidente de cette commission, Leela Devi Aleear, disant qu’elle aurait réclamé des avantages que le MMM a refusé. «Elle n’est pas digne d’occuper ce poste», lance Paul Bérenger.

 

Et d’ajouter : «La LGSC en elle-même est un scandale. La fille d’un ministre y a été nommée. Et le Public Bodies Appeal Tribunala, le 30 août dernier, renversé une décision de la commission quant à un recrutement. Cela, après qu’un homme, qui n’a pas été retenu, a saisi ce tribunal. Celui-ci a ordonné qu’un nouvel exercice de recrutement soit mené.» Le Premier ministre, soutient-il, aurait dû révoquer les membres du Board.

 

Autre sujet abordé : Paul Bérenger a plaidé pour que les jeunes de 16 ans puissent voter lors des élections régions. Un moyen, dit-il, pour «intéresser les jeunes à la politique».