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Bateaux endommagés: les pêcheurs accusent le «Fishermen Investment Trust» de négligence

4 janvier 2013, 00:00

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Bateaux endommagés: les pêcheurs accusent le «Fishermen Investment Trust» de négligence

Les deux bateaux offerts à la communauté des pêcheurs ont subi de sérieux dommages lors du cyclone Dumile. L’un des deux a partiellement coulé. Il y a eu négligence, estiment les pêcheurs.

Les pêcheurs sont remontés. La cause: les deux bateaux qui leur ont été offerts par la Mauritius Exports Association (MEXA) en 2010 ont été endommagés par le cyclone Dumile. Ils disent, pourtant, avoir averti la Fishermen Investment Trust mais que les autorités n’ont rien fait pour sécuriser les embarcations au maximum. Les bateaux sont bien équipés et ont coûté plus de Rs 3 millions.

«Le 2 janvier, les pêcheurs se sont rendus à Pointe-aux-Sables pour enlever les pirogues de l’eau. Nous avons demandé au Fishermen Investment Trust de nous donner les clés pour qu’on bouge les deux bateaux mais nous ne les avons pas eues», explique Judex Rampaul en déplorant les dégâts.

En effet, Satish Hanoomanjee, président du Fishermen Investment Trust confirme avoir reçu la proposition de Judex Rampaul mais il ajoute: «nous ne pouvions pas prendre le risque d’envoyer des gens sur les bateaux dans un temps pareil»

Satish Hanoomanjee estime avoir pris toutes les mesures nécessaires pour sécuriser les deux bateaux. «Nous avons un bateau qui a partiellement coulé et l’autre qui a eu de légers dommages. Nous avions mis des bouées et amarré les bateaux mais nous n’avons pas pu ramener les embarcations à Port-Louis à cause de la mer démontée», explique le président du Fishermen Investment Trust soulignant que les deux embarcations se trouvaient au Fisheries Training and Extension Centre de Pointe-aux-Sables.

De son côté, Danielle Wong, directrice de la MEXA trouve déplorable que les deux bateaux aient été endommagés. «C’est dommage, on aurait voulu avoir un œil sur ces deux bateaux. Il aurait fallu que quelqu’un prenne la sécurité de ces embarcations sous sa responsabilité», déplore-t-elle.

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