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Après le verdict de la cour : ni alcootest, ni radar, annonce le commissaire de police

21 octobre 2010, 00:00

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Après le verdict de la cour : ni alcootest, ni radar, annonce le commissaire de police

Les appareils utilisés pour traquer les chauffards sont rendus caducs. Le commissaire de police explique que la balle est désormais dans le camp du judiciaire.

Beaucoup vont prendre un verre de trop et faire fi de la limitation de vitesse sans risque de se faire inquiéter par la police. En effet, suite au jugement rendu par la cour suprême le mercredi 20 octobre, qui déclare illégale l’utilisation des radars pour traquer les excès de vitesse, le Commissaire de police, Dhun Iswur Rampersad, annonce que ses hommes ne vont plus utiliser ces appareils. Ni ceux réservés pour vérifier le taux d’alcoolémie chez les automobilistes ou les véhicules fumigènes, a-t-il confié sur Radio One ce jeudi après-midi. 

L’Etat a bien dépensé des millions de roupies pour l’achat de ces appareils mais nul n’a pensé, au sein du Parquet, à modifier les textes de loi pour permettre leur utilisation. La faille a été exploitée par l’avoué Hunchun Gunesh après qu’il ait  été condamné à payer une amende de Rs 1 000 par la cour de Mahébourg pour excès de vitesse le 24 janvier 2004. 

Après que l’avoué ait saisi la cour suprême, les juges Eddy Balancy et Bushan Domah ont fini par se rendre compte que le radar utilisé dans le cas de Hunchun Gunesh n’est pas prescrit par la loi. En effet, l’article 118 A du Road Trafic Act n’en fait pas état. La balle est désormais dans le camp du judiciaire, a fait ressortir le commissaire de police, pour connaître la marche à suivre quant à l’utilisation de ces appareils nécessaires pour mettre au pas les chauffards.