Il y a deux ans, elle n’aurait jamais pensé travailler pour aider sa famille. Elle trouvait inconcevable de laisser la maison et les enfants. Et pourtant, aujourd’hui Ameerah Kanowa-Dilmohamed travaille, gagne de l’argent tout en s’occupant de son foyer, surtout ses deux bébés, Sakina, âgée de deux ans et Saanya, un an. Témoignage…

Mettant à profit les facilités offertes par l’informatique, cette jeune mère âgée de 21 ans, a créé un commerce en ligne. Cette activité lui permet de rester près de ses deux bébés.

Si Ameerah Kanowa-Dilmohamed a pu s’organiser de la sorte, c’est «grâce au réseau de Facebook», dit-elle. Ameerah gère en fait une Online shop et vend des produits cosmétiques importés de l’Inde et du Pakistan. Elle pratique ce métier depuis deux ans sans aucun problème et a su fidéliser sa clientèle à Terre-Rouge.

«Tou inn kumans kan de zan avan monn desid pou rant lor facebook. Lerla monn remarke ki ena ban dimun ki vann boku kitsoz online kuma linz, soulie, bizou etc. Kouma tou letan mo ti kontan travay monn gayn lide pou lans mwa ladan mem», explique cette jeune mère. Étant elle-même très portée vers des produits de beauté et aimant bien se maquiller,

Ameerah décide de se lancer dans le domaine de la cosmétique. Elle se renseigne à travers le net et tombe sur deux marques fabriquées au Pakistan et à Mumbai, en Inde. «Kan mo missie inn al lind monn fer li pran sa ban kosmetik la ek avan mwa monn sey tou pou guete si vremem li bon», confie-telle. Après s’être assurée de la qualité de ces produits, Ameerah décide de les commercialiser ici. Deux ou trois fois par an, son mari Sahir se rend dans la Grande Péninsule pour s’en procurer. Et c’est lui-même qui s’arrange pour la livraison des produits aux quatre coins de l’île.

C’est ainsi qu’Ameerah a ouvert un compte sur Facebook pour faire le marketing de ces produits. «Mo konsey mo ban klian online mo coz ar zot ek explik zot kuma servi prodwi la», dit-elle. Comme tout autre occupation, celle-ci a aussi des contraintes. Ameerah confie que la plupart du temps, elle travaille le soir. «Aswar mo ban klian pli lib ek sa ler la pli boku dimun res lor facebook», précise-t-elle.

De plus, Ameerah invite souvent ses clients chez elle pour des séances de démonstration. Et depuis deux ans, elle a réussi à fi déliser sa clientèle. Son époux, Sahir, s’arrange pour la livraison des produits aux quatre coins de l’île. «Ena ban klian ki check zot prodwi ek paye emplass», dit-elle. Tout de même Ameerah confie qu’elle arrive à gérer son business grâce au soutien de son époux et de sa bellemère. “Kan mo lor ordinater se banla mem ki okip ban zenfan”, lance-t-elle. En se basant sur le succès rencontré à ce jour, Ameerah songe à tenter sa chance très prochainement avec d’autres produits.