Publicité

Accident de sorèze : elle sort du coma après avoir vécu l’enfer

9 juin 2013, 15:35

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Accident de sorèze : elle sort du coma après avoir vécu l’enfer
Oormeela Hanooman est la seule passagère du bus «Blue Line» de la CNT à être toujours hospitalisée après l’accident du 3 mai. Durant la semaine, elle a retrouvé l’usage de la parole.
 
Cela fait à peine 15 jours qu’elle est sortie du coma. Mais ce n’est que durant la semaine écoulée, soit mardi, qu’Oormeela Hanooman, 57 ans, une des passagères du bus Blue Line, de la Compagnie nationale de transport (CNT), impliqué dans l’accident de Sorèze, a pu retrouver l’usage de la parole. Et elle devrait bientôt donner sa version des faits à la police. Cela, afin que celle-ci puisse boucler son enquête. 
 
Oormeela Hanooman est la seule passagère à être toujours hospitalisée. Elle est admise à l’unité des soins intensifs. Oormeela Hanooman souffre de graves blessures, dont une fracture du bassin. Elle a dû subir plusieurs interventions chirurgicales.
 
Le jour de l’accident, le 3 mai, la quinquagénaire se rendait sur son lieu de travail, au Gayasingh Ashram à la rue St-Denis, Port-Louis, où elle est employée depuis 29 ans. Elle a, dans un premier temps, été évacuée à l’hôpital Apollo Bramwell avant d’être transférée à celui de Candos.
 
C’est aux alentours de 14 heures que la direction du couvent a appris qu’elle était blessée. L’angoisse était à son comble. Et chaque dimanche depuis ce vendredi fatidique, le personnel et les internes se réunissaient pour prier pour Oormeela Hanooman, affectueusement appelée «bahenji» (soeur) ou Mila par ses collègues.
 
Ces derniers, dont Amrita Gungoo et Chandranee Bhuckory, la directrice, ne tarissent pas d’éloges sur elle. Ils racontent qu’Oormeela Hanooman, qui travaillait dans l’administration, n’hésitait pas à accomplir d’autres tâches. Elle préparait ainsi des gâteaux pour les petits, faisait le ménage et aidait les résidentes à manger, entre autres. Les enfants de Gayasingh Ashram considèrent d’ailleurs Oormeela Hanooman comme une mère «spéciale».
 
Son absence se fait ainsi lourdement sentir. La directrice Chandranee Bhuckory fait d’ailleurs en sorte que les pensionnaires puissent se rendre régulièrement à l’hôpital Candos…