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Abattage d’arbres centenaires : les habitants de Mon-Choisy obtiennent gain de cause

1 avril 2011, 00:00

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Abattage d’arbres centenaires : les habitants de Mon-Choisy obtiennent gain de cause

Ce jeudi 31 mars, la Cour suprême a accordé l’injonction demandée par les habitants de Morcellement Mon-Choisy, contre l’abattage d’arbres centenaires longeant une route privée à proximité de la plage publique.

Les habitants de Morcellement Mon-Choisy peuvent enfin souffler. Ce jeudi 31 mars, le juge Eddy Balancy de la  Cour suprême a ordonné l’arrêt des travaux, entamés le 9 mars dernier, visant à agrandir l’hôtel Tarisa Resort. Ils étaient nombreux, autour de Georges Ah-Yan, porte-parole de la Plateforme pour sauver les plages de l’île Maurice, à s’opposer fermement à l’abattage de 22 des 24 arbres centenaires bordant une route privée près de la plage de Mon-Choisy.

Pour Georges Ah-Yan, c’est une grande victoire pour l’environnement. Néanmoins, ajoute-t-il, le combat ne s’arrête pas là. « Nous avons soumis notre demande d’injonction ce vendredi matin et le juge nous a donné raison sur les nombreux points soulevés. Notre prochaine étape est de loger un main case contre la firme responsable de ces travaux, car elle ne possède aucun permis qui lui donne le droit d’abattre ces arbres centenaires », confie Georges Ah-Yan. C’est, en effet, sur ce point que  la Plateforme pour sauver les plages de l’île Maurice a obtenu gain de cause.

Lors des précédentes manifestations qui avaient eu lieu sur le chantier de construction, les habitants ont également consigné une déposition au poste de police de Trou-aux-Biches, réclamant que cette firme de construction  présente son Environment Impact Assessment (EIA) Certificate. « A maintes reprises, nous avons exigé qu’elle présente son permis  EIA, mais en vain. Elle doit rendre des comptes et faire en sorte que ce site ressemble à qu’il était auparavant, Toutefois, nous sommes largement satisfaits. Cela démontre que nous pouvons encore faire confiance à la justice mauricienne », affirme Georges Ah-Yan. Pour les habitants de Morcellement Mon-Choisy, la colère a laissé place au soulagement.

A noter qu’un des responsables des travaux que nous avions rencontré sur le site de construction, le 9 mars dernier,  nous avait alors affirmé qu’il « était en règle » et qu’il n’avait rien à se reprocher. « Les  gens doivent réaliser que c’est avant tout un projet de développement », avait-il ajouté.