Publicité

Vaucluse: l'homme blessé par des gendarmes après les avoir menacés a priori pas radicalisé

8 mai 2023, 18:44

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Vaucluse: l'homme blessé par des gendarmes après les avoir menacés a priori pas radicalisé

 

L'homme qui avait été blessé dimanche dans le Vaucluse par des gendarmes après les avoir menacés était entre la vie et la mort lundi et «aucun élément» ne laisse penser à ce stade à «une potentielle radicalisation», selon le parquet de Carpentras.

Toutefois, une évaluation est toujours «en cours sur la question de la saisine du parquet national antiterroriste au vu du contexte», a précisé Hélène Mourges, procureure de la République de Carpentras dans un communiqué.

Le gendarme ayant fait feu a lui été placé en garde à vue, a-t-elle ajouté.

Les faits se sont produits dimanche en début d'après-midi sur la commune de Mornas, près d'Orange. Appelés pour un feu de broussailles, des gendarmes du peloton autoroutier d’Orange ont voulu contrôler un homme, mais ce dernier les a menacés «à l’aide d’une barre en métal en criant Allah Akbar (Dieu est le plus grand, NDLR)». S'en est suivie «une altercation physique» puis «un des gendarmes a fait feu sur cet individu avec son arme de service», rapporte la procureure.

Le pronostic vital de l'homme touché est toujours engagé. Concernant son profil, «la consultation des fichiers sur les premiers éléments d’identité (...), qui devront toutefois être confirmés par des éléments scientifiques, n'apporte, pour l'heure, aucun élément sur une potentielle radicalisation», selon la procureure.

Ces faits se sont produits après un accident de bus samedi soir sur l'autoroute A7 sur cette même commune de Mornas, provoqué par un «individu, de sexe masculin, qui avait pris la fuite» après avoir «tenté de s'emparer du volant».

Les investigations, confiées à la gendarmerie, tentent de "déterminer" si l'homme blessé par les gendarmes après des menaces est bien le même que celui qui a causé l'accident de bus, dans lequel 13 personnes ont été blessées dont une a été hospitalisée.

Le parquet de Carpentras a donc précisé qu'il menait en parallèle trois enquêtes: l'une concernant l'accident de bus pour violences avec arme, une autre pour les violences sur les gendarmes ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à huit jours et une dernière pour violences par dépositaires de l'autorité publique avec arme.