La demande leur avait été communiquée vendredi par les liquidateurs de la Mauritius Turf Club Sports and Leisure Ltd (MTCSL). Les palefreniers ont été priés, à partir du 22 avril, de ne plus se rendre au travail. Tout simplement parce que la compagnie a été mise en liquidation et que les salaires ne pourront être honorés. Si une autre lettre, destinée cette fois aux écuries concernées par cette décision, a été envoyée, dans laquelle les liquidateurs ont fait savoir qu’ils allaient faciliter tout transfert de palefreniers de la MTCSL aux écuries, rien de concret n’a été fait jusqu’ici.
Pire : les palefreniers, pour la plupart, refusent de démissionner pour prendre de l’emploi ailleurs. La raison avancée reste la perte de leur temps de service accumulé à la MTCSL et le retrait probable de toute réclamation devant le Redundancy Board. Ce qui fait que les écuries ont du mal à faire tourner la machinerie. Certaines ont déjà entamé des démarches pour trouver des gens susceptibles de travailler avec leurs chevaux en attendant de trouver une solution plus viable. Ces écuries ont d’ores et déjà signifié le risque de devoir ralentir la préparation de leurs chevaux et ainsi ne pas être de la partie lors des prochaines échéances.
