Publicité

Mᵉ Akil Bissessur: «Seuls le bureau du DPP et le judiciaire ne sont pas infiltrées par la Mafia»

29 mars 2023, 10:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Mᵉ Akil Bissessur: «Seuls le bureau du DPP et le judiciaire ne sont pas infiltrées par la Mafia»

La magistrate Vidya Mungroo-Jugurnath a accédé, hier, devant le tribunal de Bambous, à la motion de Mᵉ Akil Bissessur qui demandait la radiation de la charge provisoire de «possession of dangerous drug for the purpose of distribution» qui pesait sur lui. L’avocat avait été arrêté le 19 octobre 2022 après une descente de la Special StrikingTeam au domicile de sa compagne, Doomila Moheeputh, à Palma, où de la drogue synthétique avait été retrouvée. La magistrate Mungroo-Jugurnath, dans son ruling, a été très critique envers l’enquête de la police, concluant que «the police have failed to inquire into the defence part of the accused». 

Le couple avait été arrêté et traduit devant la justice. Au total, 53 g de drogue synthétique d’une valeur marchande de Rs 260 000 avaient été découverts sur place. Jusqu’ici, Akil Bissessur et sa compagne niaient en bloc les accusations portées contre eux et soutenaient que l’équipe de l’ASP Ashik Jagai avait planté cette drogue chez eux. Dans sa motion de radiation des charges, Mᵉ Akil Bissessur avait soutenu que la police n’a pas de «reasonable suspicion» pour justifier son arrestation et qu’elle ne détient aucune preuve pour soutenir l’accusation provisoire. 

À sa sortie du tribunal, hier, Mᵉ Akil Bissessur a soutenu que, depuis le début, il a toujours fait confiance à deux institutions : le bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) et le judiciaire. «I am relieved but not surprised. Il y a uniquement ces deux institutions qui ne sont pas infiltrées par la mafia. Je remercie aussi mon Lead Counsel, Mᵉ Rama Valayden, et mon consultant, l’ancien chef juge Eddy Balancy.» 

Les parents de Mᵉ Bissessur, présents au tribunal de Bambous hier, ont aussi exprimé leur soulagement. «J’ai toujours fait confiance à mon fils, mais c’est douloureux pour un parent», a confié la mère de l’avocat. L’homme de loi de Mᵉ Bissessur, Mᵉ Sanjeev Teeluckdharry, est catégorique : «Il faut en finir une fois pour toutes avec les charges provisoires et mettre fin aux arrestations arbitraires without reasonable suspicion.»