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Importation d’héroïne: une Zimbabwéenne et deux Mauriciens condamnés à la prison

13 février 2023, 20:36

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Importation d’héroïne: une Zimbabwéenne et deux Mauriciens condamnés à la prison

Une ressortissante zimbabweenne, Wedzerai Muringa, devra purger 17 ans de prison pour importation d’héroïne à Maurice. Lors de son procès aux Assises, elle a plaidé coupable. Ses deux complices, les Mauriciens Jean Kenny Hansley Beeharry et Marie Ornella Vanessa Patricia Philogène, ont tous deux reconnu avoir tenté de prendre possession de cette drogue pour distribution sur le marché local. La valeur de la drogue saisie est estimée à plus de Rs 6 millions. Ils ont écopé de 21 ans et de 15 ans de prison respectivement. Le jugement a été prononcé le mercredi 8 février 2023 par la juge Karuna Devi Gunesh-Balaghee.

La Zimbabwéenne est arrivée à Maurice en provenance de l’Afrique du Sud le 8 octobre 2017. Suite à une fouille corporelle, un colis contenant 404,2 grammes d’héroïne a été découvert sur elle. Après son arrestation, elle a passé aux aveux, expliquant aux enquêteurs qu’elle s’était prêtée à ce trafic pour aider ses trois filles, et qu’en retour, elle devait toucher 30 000 rands.

Elle a aidé la police dans l’arrestation de ses deux complices mauriciens en participant à un exercice de controlled delivery à L’Harmonie Villa, un hôtel situé à Péréybère. Les deux Mauriciens se sont présentés à cet hôtel le 9 octobre 2017. Ce jour-là, elle dit avoir rencontré ses deux complices (un homme et une femme) a l’extérieur de sa chambre No 21. Une fois à l’intérieur de la chambre, l’accusé No 1 a remis le colis à l’homme, qui l’a ensuite donné à la femme. Puis ils se sont enfuis à bord d’une voiture. La Zimbabwéenne a alors pris contact avec les policiers présents dans l’enceinte de l’hôtel et ils ont appréhendé les deux complices.

L’étrangère a présenté des excuses à la Cour et à la population mauricienne. Elle dit avoir été victime de ses difficultés financières, et que personne ne voulait l’aider.

L’accusé No 2 ainsi que l’accusée No 3.ont demandé la clémence de la Cour à leur égard.

La juge considère que les personnes impliquées dans la prolifération du trafic de drogue ne doivent pas s’attendre à la clémence de la Cour. Quelque soit les circonstances dans lesquelles les trois accusés ont commis ce délit, il est triste de constater que la prolifération de la drogue à Maurice a détruit plusieurs familles, a fait remarquer la juge.