
L’ancienne présidente de la République, Ameenah Gurib-Fakim, n’est pas au bout de ses peines. Le président de la commission d’enquête, Asraf Caunhye, et ses deux assesseurs, Nirmala Devat et Gaitree Jugessur-Manna, s’opposent à sa décision de réclamer l’autorisation de la Cour suprême pour contester le rapport Caunhye.
L’affaire a été appelée hier devant la cheffe juge Rehana Mungly-Gulbul. Les trois défendeurs veulent que la Cour suprême rejette la demande de l’ancienne présidente, avançant deux raisons pour justifier leurs objections. Pour eux, la demande d’Ameenah Gurib-Fakim ne «disclose on any grounds invoked, an arguable case» pour une révision judiciaire, et l’ancienne présidente n’a promptement pas fait sa demande pour une révision judiciaire des conclusions du rapport. Les débats sur les objections des trois défendeurs auront lieu ultérieurement, le temps que cette affaire soit fixée par circulaire.
Un nouveau scandale défraie la chronique depuis le mercredi 28 février à Maurice. Cette fois-ci cela concerne ni plus ni moins la garante de notre Constitution, son excellence Ameenah Gurib-Fakim, présidente de la République. Elle a dépensé plusieurs centaines de milliers de roupies pour des achats personnels, entre autres, sur une carte de crédit Platinum offerte par la Planet Earth Institute, la fondation d’Álvaro Sobrinho, homme d’affaires angolais hautement controversé. Retrouvez tous les articles concernant cette affaire dans notre dossier spécial : Platinum Card. Une enquête exclusive de l’express.