Publicité

Féminicides: tuées par ceux qui les «aimaient»…

11 décembre 2022, 22:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Féminicides: tuées par ceux qui les «aimaient»…

Elles sont huit à avoir péri, cette année, sous les coups d’hommes qui prétendaient à un moment les aimer. Retour sur ces drames, pour la plupart passionnels, ces noms et ces visages qu’il ne faudrait pas oublier...

7 mars 2022

Dikshita Veerapen, 25 ans, tabassée par un concubin jaloux

 Elle a été retrouvée inerte gisant dans une mare de sang. Dikshita Veerapen, 25 ans, a été   tuée en début de soirée le 7 mars car, pour son concubin Vidianand Beekharry, elle serait   rentrée un peu trop tard d’une sortie avec sa mère. Ce dernier, connu comme un homme   jaloux, s’est disputé avec elle avant de la tabasser avec une barre de fer. Il a déclaré aux   enquêteurs que, quand Dikshita est tombée et ne s’est pas relevée, il a essayé de la ranimer   en allumant un ventilateur mais comme elle était morte, il a essayé de se suicider. Tout cela   s’est passé sous les yeux innocents de leur fillette d’un an. Selon sa mère, Dikshita avait   déjà confié à ses proches qu’elle était victime de violences de son concubin...

 

17 mars 2022

Mahima Gunga, 19 ans, poignardée par son grand-père

Une dispute qui aurait tourné au vinaigre à Camp-de-Masque. Mahima Gunga, 19 ans et jeune maman d’un enfant de quatre ans, s’est éteinte après avoir reçu un coup de couteau de nul autre que son grand-père, Dhananjay Toolooa, 72 ans. Selon des proches de Mahima, ces derniers se disputaient très souvent. Cependant, en ce 17 mars jour fatidique, l’énième dispute entre la petite-fille et le grand-père aurait viré au drame. Selon la grandmère de Mahima, son mari aurait pris un couteau pour intimider la jeune femme mais dans la lutte, elle aurait reçu un coup fatal. Le septuagénaire n’a pas été inculpé pour meurtre mais pour homicide involontaire et il a retrouvé la liberté provisoire après avoir versé une caution...

22 mars 2022

Preety Futtingah, 30 ans, étranglée par son époux

Elle ne voulait que vivre une nouvelle vie mais la jalousie de son époux lui aura été fatale. Preety Futtingah a été étranglée à mort par son époux Juten, 31 ans, le 20 mars. Ce n’est que deux jours plus tard, que son corps a été retrouvé dans un champ de canne à Poste-de-Flacq après que son fils de 15 ans a donné l’alerte sur la disparition de sa mère. Selon nos recoupements, Juten Futtingah a tué son épouse parce qu’il pensait qu’elle avait entretenu une relation extraconjugale pendant qu’il était en prison un mois avant. Cependant, selon les proches de la victime, Preety ne souhaitait que mettre fin à leur relation. Dans sa déposition, Juten Futtingah a expliqué aux enquêteurs que dans un accès de colère, il a étranglé son épouse. En voyant que cette dernière ne bougeait plus, il a appelé son ami Roopsingh Heeralall, 36 ans, pour l’aider à dissimuler le corps dans un champ de canne.

22 mars 2022

Swaleha Khoyratty tuée par son ex le jour de ses 50 ans

Elle avait uniquement refusé de se remettre avec lui. Mais Feizal Abdool Mowhabuth avait du mal à digérer ce choix. Les faits se sont produits dans la soirée du 22 mars, au domicile de Swaleha Khoyratty à Plaine-Verte. Cette dernière, qui a eu 50 ans ce jour-là, a été étranglée par son ex-concubin âgé de 54 ans. Selon nos recoupements, Swaleha Khoyratty avait décidé de mettre fin à leur relation quelques mois avant le jour du drame parce qu’elle rencontrait des problèmes dans leur couple. Cependant, en lui rendant visite le jour de son anniversaire, son ex a encore insisté et comme elle a refusé, il l’a étranglée à mort. Il s’est ensuite livré au poste de police de Plaine-Verte le même soir. Il a avoué le meurtre avant d’avaler une substance nocive. Transporté à l’hôpital, il est mort le lendemain.

19 octobre 2022

Maeva Édouard, 23 ans, massacrée à coups de marteau par son amant

Son corps a été retrouvé à moitié nu dans une cabane, sur un terrain en friche à l’arrière du jardin sir Gaëtan Duval à Roche-Bois. Maeva Édouard, 23 ans et mère de deux enfants en bas âge, n’a pas survécu aux nombreux coups de marteau qu’elle a reçus sur la tête le mercredi 19 octobre. Ce jour-là, elle portait uniquement une chemise bleue et des chaussettes noires et le reste de son corps était recouvert d’une serviette dans la cabane où elle vivait. Selon l’enquête policière, la jeune femme à qui la vie n’avait pas fait de cadeau, s’était enfuie du toit familial pour aller vivre avec un homme sur ce terrain en friche. Cependant, il aurait fini par la quitter et son frère, Mike Stephan Simon, 42 ans, s’était installé avec elle. Compte tenu de son alibi qui ne tenait pas la route, ce dernier a été inculpé provisoirement de meurtre au tribunal de Port-Louis.

6 novembre 2022

Lalita Bissessur, 42 ans, poussée dans les escaliers par son compagnon

La vérité n’aurait jamais fait surface si la sœur de Lalita Bissessur n’était pas venue de l’avant pour faire part de ses doutes aux policiers. En effet, cette dernière, 42 ans, a succombé à une septicémie à l’hôpital Victoria des suites de graves blessures après avoir été battue et poussée dans les escaliers par l’homme qui partageait sa vie, Prakash Bangarigadu, 37 ans. Ce dernier avait transporté Lalita Bissessur à l’hôpital le 31 octobre et avait fait croire à la sœur de la victime qu’elle avait glissé et était tombée dans les escaliers.

Mais comme l’état de santé de Lalita ne cessait de s’aggraver, sa sœur a consigné une déposition à la police de Quatre-Bornes pour demander une enquête sur Prakash Bangarigadu car elle soupçonnait ce dernier d’avoir essayé de tuer sa sœur, qui lui avait déjà confié être victime de violences conjugales. Le lendemain de cette plainte, Lalita Bissessur devait s’éteindre et il aura fallu 17 jours avant que Prakash Bangarigadu n’avoue qu’il avait bel et bien brutalisé et poussé intentionnellement Lalita Bissessur dans les escaliers lors d’une dispute...

19 novembre 2022

Sanjanah Khoodeeram, 26 ans, poignardée et brûlée par son ex-concubin

 

 

Les affreux derniers instants de cette jeune femme ont fait le tour de la Toile. Sanjanah Khoodeeram, 26 ans et mère de deux enfants, a été retrouvée calcinée dans une voiture à St- Julien le 19 novembre. Elle a été brutalement poignardée avant d’être brûlée par son ex-compagnon Kishan Buldy, 32 ans, un policier affecté à la Special Support Unit. Ce dernier avait fait une vidéo en live, où il avait malmené et injurié la jeune femme pour lui faire avouer une supposée infidélité avant de commettre l’irréparable. Selon la mère de la victime, sa fille avait décidé de quitter Kishan Buldy parce qu’il était violent. La veille de sa mort, Sanjanah était partie dans la rue récupérer son fils de Kishan Buldy après son droit de visite, comme d’habitude.

Cependant, ne la voyant pas rentrer, sa mère est allée au poste de police mais ces derniers devaient lui dire qu’elle reviendrait même si Sanjanah détenait un protection order... C’est un habitant de St-Julien qui a découvert la voiture carbonisée dans un champ. La police mandée sur les lieux a appréhendé Kishan Buldy non loin du lieu du crime couvert de sang et dans un état second. Il a avoué avoir poignardé et brûlé Sanjanah Khoodeeram car cette dernière ne voulait pas avouer qu’elle avait refait sa vie...

 5 décembre 2022

Tina Tupsee, 42 ans, frappée au cœur par son ex-compagnon

Elle ne voulait plus de cette relation mais son ex-compagnon, Rajesh Chuckowry ne l’acceptait pas. Il l’a poursuivie jusqu’à sur son lieu de travail et lui a assené sept coups de couteau d’une extrême violence dans l’autobus où elle travaillait sur la gare routière à Curepipe. Elle s’est écroulée et a rendu son dernier soupir. Le meurtrier a pris la fuite avant d’être interpellé le lendemain par la police.

La receveuse Tina Tupsee, 42 ans, se faisait harceler depuis environ trois mois par son ex après qu’elle avait mis un terme à leur relation. Selon l’enquête policière et des proches de la victime, le meurtrier n’arrivait pas à digérer cette séparation. D’ailleurs le jour de sa mort, avant de se rendre au travail, Tina Tupsee avait porté plainte pour harcèlement et agression contre son ex-compagnon au poste de police de Quartier-Militaire. Elle avait fait part que Rajesh Chuckowry l’avait brutalisée à plusieurs reprises, allant même jusqu’à lui déchirer ses vêtements en public et il avait essayé de l’écraser avec son véhicule.