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Pollution sonore: il menace de mettre le feu chez sa voisine

1 novembre 2022, 17:00

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Pollution sonore: il menace de mettre le feu chez sa voisine

Un homme de 37 ans a été arrêté par la police d’Abercrombie pour avoir menacé une famille de mettre le feu à sa maison. La victime, une femme de 41 ans, a porté plainte contre son voisin car elle estime que sa famille est en danger. Selon la plaignante, elle subit des représailles car, il y a une semaine, des policiers de l’ADSU avaient perquisitionné la maison du voisin et avaient arrêté un membre de sa famille. À chaque fois que le voisin voit un proche de la victime, il l’accuserait d’être un informateur de l’ADSU.

Un incident a eu lieu dans la soirée du 28 octobre, quand la mère de la victime est allée demander au voisin de baisser la musique. «L’appareil jouait très fort mais comme mon père est malade, je suis partie leur demander de baisser le son mais rien n’a été fait. Au contraire, ils ont haussé leur musique et ont commencé à faire des commentaires désobligeants», déclare la femme.

La plaignante est rentrée chez elle, mais sa mère a été prise à partie car toute la famille du suspect a commencé à envoyer des bouteilles de bière contre la maison vendredi soir. «J’ai essayé d’appeler le numéro de la police mais personne ne s’est rendu chez ma mère.»

Samedi, la situation a dégénéré. «Ils ont commencé à harceler ma famille en envoyant des bouteilles vides. L’un d’eux a hurlé ‘‘sorti déor, sorti mo b*** difé dan to lakaz, mo dérasinn to lafamiy dépi-la, si l’ADSU rétourn dan sité, pou éna krim aster’’.» Sa famille a essayé de les calmer. «Deux policiers se sont rendus chez eux. J’ai dû revenir du travail pour faire une déposition contre eux. Les policiers sont retournés au poste de police d’Abercrombie pour chercher du renfort alors que j’y étais.»

Le suspect est finalement venu au poste de police. «La police a arrêté le suspect. Il m’a menacée devant les policiers. Plusieurs agents ont dû le maîtriser pour l’arrêter.»

La victime nous explique que pour assurer sa sécurité, elle se rendra en cour pour demander un protection order car elle a peur que le voisin en question l’agresse une fois qu’il sera libéré sous caution. «Mo pa koné kouma pou fer pou asir mo proteksion.»