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La semaine décryptée

30 octobre 2022, 13:30

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La semaine décryptée

Lundi 24 octobre 2022 : Sandhya Boygah et la centrale nucléaire

À la une de l’express du lundi 24 octobre, des allégations de mise sur écoute des conversations téléphoniques du personnel du Mauritius Standards Bureau (MSB).

Comme son nom l’indique, le MSB est un organisme hautement scientifique qui s’occupe des normes d’équipements, de produits et de services. Donc, ses employés devraient avoir entrepris des études poussées dans le domaine scientifique. Or, il se trouve que le MSB est dirigé par Sandhya Boygah, un élément du MSM qui n’a pas de compétences scientifiques de haut niveau. Elle y a été placée suivant des manœuvres purement politiques et politiciennes.

Le cas Boygah devrait intéresser les étudiants en management. Car si Maurice disposait d’une centrale nucléaire, on n’aurait pas écarté la possibilité qu’un candidat battu ou même un colleur d’affiches se soit retrouvé à la tête d’une telle installation.

Mardi 25 octobre 2022 : De nouvelles espèces chez nous

Selon l’express du mardi 25 octobre, 70 % de la faune sauvage ont disparu au cours des dernières 50 années. Un rapport du World Wildlife Fund fait état des ravages causés par la déforestation et le changement climatique dans le monde. Maurice a aussi subi des dégâts mais fort heureusement des initiatives ont été prises sur l’Île-aux-Aigrettes et ailleurs pour sauver des espèces menacées, dont le kestrel et le pigeon des mares.

Quant à la situation des espèces humaines à Maurice, on aura noté, ces dernières années, l’arrivée sur scène avec force de nouveaux types de, notamment, «travailleurs sociaux», «activistes», «chatwa» et surtout avocats qui travaillent gratuitement pour soutenir des causes en faveur de la population. Malgré des conditions défavorables, ils parviennent à s’adapter et s’épanouir.

Mercredi 26 octobre 2022 : Pourquoi pas un deal pour les Rasta ?

Les dirigeants du mouvement appelé Lavwa Rasta demandent à rencontrer le Premier ministre. Ces dirigeants ont un certain nombre de revendications liées à leur pratique religieuse. En effet, le gandia joue un rôle clé dans leur culte particulier enraciné en Jamaïque mais qui a aussi des adeptes ailleurs, dont à Maurice. Le gouvernement aurait intérêt à écouter leurs revendications. Ils sont très sympathiques, pacifiques de nature et ils optent pour des aliments sains et naturels fortement influencés par la cuisine végétarienne.

Jeudi 27 octobre 2022 : Le cas Jangi

L’express du jeudi 27 octobre évoque ‘la mutation surprise’ du chef du Central CID, Heman Jangi. En effet, cet homme nommé sous contrat après sa retraite se retrouve maintenant à la Police Training School. Plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer ce drôle de transfert pour un mignon du parti au pouvoir. A-t-il commis une faute grave ? On n’aurait pas voulu révoquer son contrat ; sinon il aurait eu droit à des dédommagements ?

Les clauses du contrat Jangi pourraient donner une meilleure indication sur son transfert. On aurait tendance à croire qu’il a bénéficié d’un contrat en béton. Les liens familiaux sauveront-ils Jangi ? Pas nécessairement. Sinon, comment expliquer le cas Ashock Jugnauth ? C’est ce qui fait croire à certains qu’il se pourrait bien qu’éventuellement Jangi bénéficierait lui aussi d’un traitement à la Mario Nobin. C’est à dire qu’il soit éjecté et inculpé d’un délit quelconque.

Vendredi 28 octobre 2022 : L’Eldorado de Dubaï

Les voyages ministériels reviennent dans l’actualité après une pause causée par les restrictions de la pandémie de Covid-19. D’après un article publié dans l’express du 28 octobre, 16 ministres auraient occasionné des dépenses de presque Rs 23 millions, rien que d’octobre 2021 à mai 2022.

C’est Dubaï qui s’est avère l’Eldorado des représentants du peuple mauricien. Onze délégations ministérielles s’étant rendues dans cette ville ont coûté Rs 8,5 millions aux contribuables mauriciens. Même le modeste et sympathique Sumilduth Bholah s’est rendu à Dubaï au coût de Rs 2 millions. Tout laisse croire qu’une fois le Parlement en vacances de fin d’année, les voyages repartiront de plus belle.

Dubaï s’est bâti une solide réputation comme centre d’affaires et d’investissements de même que comme lieu de résidence secondaire pour les riches et puissants de ce monde. D’où son attrait particulier.