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La «Star Ac» fait son grand retour en ce samedi sur TF1

15 octobre 2022, 07:07

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La «Star Ac» fait son grand retour en ce samedi sur TF1

Plus de 20 ans après les débuts de la «Star Academy» et la victoire de Jenifer, TF1 relance en ce samedi 15 octobre, sa célèbre émission de téléréalité musicale dans l'espoir de séduire une nouvelle génération biberonnée aux réseaux sociaux, tout en misant sur la nostalgie.

Cours de chant, danse, théâtre et expression scènique au château de Dammarie-les-Lys, émissions quotidiennes, prestations en direct avec des artistes francophones et internationaux le samedi soir sous la houlette de Nikos Aliagas...

La formule de l'émission, qui a fait les beaux jours de la Une dans les années 2000, révélant Grégory Lemarchal et Nolwenn Leroy, restera grosso modo la même, à l'instar de son générique, toujours signé Bob Sinclar («Love Generation»).

Du 15 octobre au 26 novembre - une saison réduite en raison du Mondial de football au Qatar co-diffusé par TF1 du 20 novembre au 18 décembre -, 13 candidats apprendront le métier d'artiste et tenteront d'éviter l'élimination en fin de semaine.

A la clé, une enveloppe de 100 000 euros et un album avec Sony Music, maison de disque qui succède à Universal comme partenaire de l'émission.

Jeunesse d'aujourd'hui 

Robbie Williams sera le parrain de cette édition où se produiront également Juliette Armanet, Amir, Slimane, Véronique Sanson, Michel Polnareff, Gims, Dadju, Naps, Soprano, Pomme, Mika, Adé ou encore Julien Clerc.

La principale «nouveauté, c'est le casting», a assuré devant la presse Rémy Faure, directeur des programmes de flux (divertissement) chez TF1.

Exit Kamel Ouali ou Raphaëlle Ricci, remplacés par de nouveaux profs sous la direction de Michael Goldman, fils de Jean-Jacques et cofondateur de la plateforme de financement participatif MyMajorCompany.

Surtout, place à de nouveaux élèves, de 18 à 26 ans, «représentatifs de la jeunesse» d'aujourd'hui, «qui n'a rien à voir avec celle de 2000», selon Rémy Faure.

C'est une «génération qui a grandi avec l'écran», a constaté Nikos Aliagas, commentant le niveau de sophistication des plus de 20 000 candidatures reçues par la production.

«Aujourd'hui, ils savent se mettre en scène devant un téléphone», a ajouté l'animateur, relatant sa visite chez une candidate qui «avait déjà toute la panoplie».

Les nouvelles recrues devront pourtant apprendre à se passer de leur smartphone: elles seront, comme leur prédecesseurs, coupées d'internet et n'auront droit qu'à une minute de téléphone quotidienne.

Marque forte

Ce qui ne veut pas dire que les réseaux sociaux, balbutiants quand la «Star Ac» a fermé ses portes sur TF1 en 2008 (en raison d'audiences déclinantes et avant un bref retour sur NRJ 12 en 2012-2013), ne seront pas mis à profit.

«On y sera très présents», afin que «certaines populations plus jeunes», éloignées de la télé traditionnelle, «puissent suivre l'émission» et pour «leur donner envie» de regarder les primes ou les quotidiennes diffusées vers 17h30, a expliqué le producteur Mathieu Vergne (DMLS TV).

Les élèves, dont les péripéties seront retransmises en continu sur MyTF1 Max, la plateforme payante de la chaîne, se verront en outre attribuer des «téléphones non connectés pour faire des stories» et autres contenus que la production postera pour eux.

D'abord sur les comptes officiels de l'émission, puis sur leurs propres comptes, après une initiation auprès d'un artiste sur «les trucs à faire et à ne pas faire» en ligne, selon Mathieu Vergne.

La résurrection de l'émission s'inscrit dans une tendance au recyclage au sein des chaînes qui, bousculées par la concurrence des plateformes de streaming, s'appuient sur des marques fortes pour capter le public en limitant les risques.

TF1 a déjà pu éprouver le capital nostalgie de l'émission lors de soirées anniversaires ayant rassemblé jusqu'à 4,2 millions de téléspectateurs l'année dernière.

Et le retour du programme au Québec depuis 2021 a «très très bien fonctionné», selon le producteur Jean-Louis Blot, président d'Endemol France.

Reste à voir si le concept séduira également les jeunes qui n'ont pas fait partie des quelque 12 millions de téléspectateurs ayant assisté au sacre de Jenifer en 2002.