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C1: Rüdiger, en sang, arrache le nul pour le Real face au Shakhtar

12 octobre 2022, 09:21

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C1: Rüdiger, en sang, arrache le nul pour le Real face au Shakhtar

Antonio Rüdiger en sauveur ! Alors que le Real Madrid était malmené mardi le 11 octobre, par le Shakhtar Donetsk, le défenseur allemand a placé une tête héroïque dans le temps additionnel (90e+5) pour arracher le nul 1-1 et la qualification pour les huitièmes de finale, mais a fini le match le visage ensanglanté.

Est-on à l'aube d'une nouvelle campagne européenne épique du côté du Real ? Après les incroyables scénarios de la saison passée, les Merengues ont encore une fois bataillé jusqu'au bout du temps additionnel pour valider leur ticket pour les 8es.

Trente-cinq secondes après le retour des vestiaires (46e), le centre du gauche de Bogdan Mykhaylichenko a trouvé au deuxième poteau la tête d'Oleksandr Zubkov, délaissé au marquage par Ferland Mendy.

Déjà buteur au Santiago-Bernabéu à l'aller (2-1) la semaine dernière d'un superbe ciseau acrobatique (et déjà sur un service de Mykhaylichenko), Zubkov s'est ainsi offert un deuxième but de prestige face à la «Maison blanche».

Hazard, la déception

Mais au bout de la nuit, sur un centre long de son compatriote Toni Kroos, Antonio Rüdiger, parfait tout au long du match dans ses tâches défensives, a surgi pour placer une tête qui a évité au Real sa première défaite de la saison.

Le choc avec le gardien adverse a mené à une brève interruption : l'Allemand, arrivé cet été à Madrid, a dû sortir pour éponger le sang qui coulait sur son visage, et le gardien ukrainien Anatolii Trubin a fini le match la tête bandée.

«On sait à quel point Antonio est fort dans la surface. J'ai vu sa blessure, et honnêtement, j'ai vu de plus belles choses dans ma vie», a grimacé Kroos, l'auteur de la passe décisive, après le match. «Il s'est fait une entaille assez large sur le front, c'est assez sérieux, mais ça va, il va bien», a rassuré Ancelotti en conférence de presse.

Le Shakhtar Donetsk, obligé de délocaliser ce match censé être à domicile à Varsovie en raison de la guerre en Ukraine, se souviendra longtemps de ce scénario haletant, et de cette victoire qui leur tendait les bras, pour la première fois depuis leur double succès face aux Madrilènes en 2020 (3-2 2-0).

Malgré tout, c'est avec quelques doutes que les coéquipiers de Karim Benzema, à nouveau titulaire après avoir soufflé ce week-end, abordent le clasico de dimanche contre le FC Barcelone.

On ne se rend jamais

Carlo Ancelotti devra faire des ajustements. Le technicien italien, qui avait lancé Eden Hazard dans son onze de départ pour tenter de redonner confiance à l'attaquant belge, l'a sorti à la 57e pour faire entrer Vinicius. Au même instant, Aurélien Tchouaméni a cédé sa place à Luka Modric.

«Carletto» a ensuite tenté un triple changement dix minutes plus tard (Marco Asensio, Eduardo Camavinga et David Alaba à la place de Rodrygo, Fede Valverde et de Ferland Mendy)... mais les effets ont tardé à se faire ressentir.

«On a prouvé encore une fois que l'on ne se rend jamais. On a très mal joué aujourd'hui, même quand les choses ne se passent pas bien, on ne se rend jamais. C'est le point positif. Ça, et la qualification pour les 8es de finales. Parce qu'il n'y a que les équipes qui se qualifient pour les 8es de finales qui peuvent gagner la Ligue des champions», a glissé l'entraîneur du Real en conférence de presse d'après-match.

L'humiliation aurait pu être pire pour les Madrilènes : à la 65e, Lassina Traoré a perdu un duel face à Andriy Lunin, mais a ensuite retenté sa chance après l'avoir effacé mais sa tentative a touché le haut de la barre transversale avant de sortir, procurant des sueurs froides aux Merengues.

Comme il est de coutume depuis l'an dernier, le Real a sauvé les meubles. Mais il lui faudra encore batailler à Leipzig pour s'assurer la première place du groupe. Et un nul face au Shakhtar ne peut pas satisfaire les supporters de la «Maison blanche», qui bouillonnent déjà à l'approche du clasico au sommet, dimanche au Santiago-Bernabéu.