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C4 - Nice sous pression et sans filet pour affronter Tel Aviv

24 août 2022, 21:53

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C4 - Nice sous pression et sans filet pour affronter Tel Aviv

«Il y a beaucoup d'attente, c'est pour ça»: Lucien Favre sait que Nice et Ineos jouent très gros, jeudi soir, en barrage retour de Ligue Europa Conférence, après la défaite à l'aller, à Tel Aviv contre le Maccabi (1-0).

Lucien Favre, l'entraîneur de Nice, n'avait pas imaginé un début de saison aussi chaotique: deux points sur neuf en Ligue 1 et un but à remonter contre le Maccabi, pour se qualifier en Coupe d'Europe.

«Il faut accepter d'être dans le dur et continuer à avancer», lance-t-il. Mais les mauvais résultats s'enchaînent. La nervosité devient palpable. Sur le terrain, comme en interne.

«Une grosse tension? Il y a beaucoup d'attente, c'est pour ça», reconnaît Favre qui estime aussi que le club joue très gros. «Bien sûr, admet-il. C'est la Ligue Europa Conférence! Il est logique qu'on veuille à tout prix se qualifier.»

Et Favre dit sa "confiance". «On va passer. Je le sens. c'est l'intuition», clame-t-il. Pour cela, il se base sur la bonne première mi-temps des Aiglons à l'aller. «On était meilleur là-bas», soutient-il.

Le défenseur central Jean-Clair Todibo s'en convainc aussi: «Je pense qu'on a été meilleur qu'eux à l'aller, il n'y pas de raison qu'on fasse moins bien chez nous.»

Pourtant, en deuxième période, puis à Clermont, Nice a été défaillant. Sur le plan du jeu mais aussi sur la capacité mentale à rester dans le match. Les exclusions de Mario Lemina et Todibo en Auvergne en témoignent.

«Rester très calme et serein»

«Cet énervement existe quand on n'y arrive pas, souligne Favre. Mais je veux pas de carton rouge. C'est une perte pour l'équipe. On fera en sorte que ça n'arrive plus.»

Dès dimanche, les cadres de l'équipe ont prôné une remise en cause individuelle pour rectifier la situation. «Il faut qu'on retrouve notre esprit de compétiteur, donner tout pour soi-même, l'équipe et le club, lançait le capitaine Dante. On est dans le dur. Mais il ne faut pas faire n'importe quoi. On va remonter.»

Andy Delort, qui demandait «une remise en question pour gagner dès jeudi», s'est, par exemple, attelé à des séances spécifiques devant le but.

«Il a faim, juge Todibo. Il bosse beaucoup la finition devant la cage. En plus de ça, il n'a pas joué dimanche (il est entré en jeu contre Clermont, ndlr). Je ne doute pas que ça fasse mouche (contre Tel Aviv, ndlr).»

Pour passer jeudi soir, Nice devra donc savoir marquer et se maîtriser. «L'objectif, c'est de gagner, cadre Todibo. La meilleure des choses est de rester très calme et serein pour ne pas trop s'ouvrir.» Puis, l'ex-Barcelonais insiste: «Il faudra imposer notre rythme, notre style de jeu. Le plus important retrouver le chemin de la réussite. On sait que ça va pas tarder à rentrer. Un match de foot se joue toujours au mental, dans la détermination dans les duels.»

Avant de recevoir dimanche, Marseille, pour un derby azuréen déjà essentiel en championnat, Nice va vivre une soirée capitale. Une élimination ternirait la suite de sa saison. Reviendraient alors sur la table les attentes encore non satisfaites, de Favre en terme recrutement. La stratégie mise en place par Ineos et son directeur "sports", Dave Brailsford, serait forcément pointée. Surtout après l'épisode du rachat raté de Chelsea. Et encore plus, après la confirmation, il y a peu, de la volonté du patron d'Ineos, Jim Ratcliff, de se positionner en cas de vente de Manchester United...