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Mohamed Mbougar Sarr, prix Goncourt 2021, sera au Festival du Livre de Trou-d’Eau-Douce

2 mai 2022, 18:00

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Mohamed Mbougar Sarr, prix Goncourt 2021, sera au Festival du Livre de Trou-d’Eau-Douce

Révélation du prix Goncourt 2021, l’auteur sénégalais Mohamed Mbougar Sarr est attendu chez nous en octobre. Il est annoncé à la seconde édition du Festival du Livre de Trou-d’Eau-Douce.

Le public du festival aura droit à un dialogue entre Philippe Rey, éditeur, et Mohamed Mbougar Sarr, prix Goncourt 2021.

C’est confirmé. La seconde édition du Festival du Livre de Trou-d’Eau-Douce accueillera des grosses pointures. Non des moindres : Mohamed Mbougar Sarr, le prix Goncourt 2021 pour La plus secrète mémoire des hommes. «Cela va aussi donner une dimension internationale au festival», estime Barlen Pyamootoo, écrivain et initiateur du festival. Ce qui a été proposé pour l’heure : un dialogue public entre Philippe Rey, l’éditeur, et l’auteur Mohamed Mbougar Sarr. Avant La plus secrète mémoire des hommes, les éditions Philippe Rey ont publié le troisième roman de Mohamed Mbougar Sarr, De purs hommes (2018). Comme pour mieux donner envie de tourner les pages, Barlen Pyamootoo avait annoncé que tous les ans, un pays serait mis à l’honneur au festival. L’année 2022 est celle de la France. Trou-d’Eau-Douce accueillera, du 6 au 9 octobre, des invités de La Réunion et de la France. L’auteure Ananda Devi sera également présente.

Nicolas Cavaillès, prix Goncourt de la nouvelle 2014, sera présent.
Caroline Laurent est à la fois auteure d’un roman sur l’expulsion des
Chagossiens et directrice littéraire chez Stock.

Le carré des éditeurs 
Le Festival du Livre de Trou-d’Eau-Douce accueillera quatre éditeurs. Outre Philippe Rey, est attendue Caroline Laurent, auteure de Rivage de la colère (Les Escales, 2020), roman sur l’épisode tragique de l’expulsion des Chagossiens de leur archipel. «Elle est directrice littéraire chez Stock», précise Barlen Pyamootoo. Ainsi qu’Anne-Sophie Stephanini, écrivaine et éditrice chez JC Lattès. Son roman Nos années rouges (Gallimard, 2017) suit une bande d’amis communistes qui se bat pour l’indépendance de l’Algérie. Alain Serres, auteur de littérature jeunesse, fondateur et directeur de la maison d’édition Rue du monde, est aussi annoncé. «J’ai envie qu’il y ait un stand de chacun de ces éditeurs pendant le festival», souhaite Barlen Pyamootoo à cinq mois du coup d’envoi de la manifestation. 

Barlen Pyamootoo, initiateur de la manifestation.

Place aux auteurs 
Une brochette d’auteurs est attendue dans l’Est. Notamment Nicolas Cavaillès, un visiteur régulier. Auteur de Vie de Monsieur Leguat (Les éditions du Sonneur, 2014), l’ouvrage lui a valu le prix Goncourt de la nouvelle 2014. La même année, il était venu présenter l’ouvrage chez nous. En 2016, il était revenu dans le cadre du programme Hors-les-murs Stendhal, un programme qui soutient des auteurs français ou résidant en France qui présentent un projet d’écriture à l’étranger. Barlen Pyamootoo, initiateur du festival, annonce aussi la présence de Sylvain Prudhomme, prix Femina 2019 pour le roman Par les routes (Gallimard, 2019). «Il a vécu pendant trois ans à Maurice», souligne Barlen Pyamootoo. «Il a passé son bac ici», ajoute-t-il. «Nous avons invité des personnes qui ont un lien avec Maurice d’une manière ou d’une autre.» L’auteure de littérature jeunesse de l’île soeur Joëlle Ecormier est aussi attendue. 

Au chapitre des nouveautés 
Ce qui change par rapport à la première édition du Festival du Livre de Trou-d’Eau-Douce, tenue l’an dernier ? Barlen Pyamootoo annonce que le jeudi 6 octobre sera une journée professionnelle consacrée aux rencontres entre libraires, bibliothécaires, éditeurs et auteurs, «toute la chaîne du livre, sans oublier les critiques littéraires. Je souhaite surtout que les auteurs mauriciens rencontrent les éditeurs français». Ces rencontres se tiendront dans un hôtel, «on ne sait pas encore lequel pour l’heure». Sur le lieu du festival, au bord de l’océan, à Trou-d’Eau-Douce, la manifestation s’ouvrira avec une journée scolaire. Cette année, le festival accueillera un café littéraire, un lieu d’échanges et de lectures d’extraits de livres. Si, pour la première édition, il n’y avait pas eu d’activités en nocturne, cette fois, le samedi 8 octobre, de 19 heures à minuit, place à une Nuit de la lecture. En clôture du festival, place au séga et au maloya réunis du groupe Tiombô. Une formation qui regroupe Menwar, musicien et chanteur, Kersley Sham, percussionniste mauricien, Olivier Araste de l’île de La Réunion et l’accordéoniste français Fixi. Le festival bénéficie du soutien de l’Institut français de Maurice.