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Affaire Michaela Harte: «La détention de Narayanen à Alcatraz est psychologique», dit son avocat

18 avril 2022, 15:00

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Affaire Michaela Harte: «La détention de Narayanen à Alcatraz est psychologique», dit son avocat

Admis le 7 avril à l’hôpital Brown-Séquard, Dassen Narayanen en est sorti le 15 avril et a été reconduit en cellule. Samedi, son avocat, Mᵉ Vikash Teeluckdharry, est informé que son client est détenu à Alcatraz. Ce que ne comprend pas l’homme de loi. «Pourquoi Alcatraz ? Est-ce une nouvelle pression psychologique que l’on impose sur son client en prenant en considération son affidavit rédigé en 2011 ?» 

Dans cet affidavit, Dassen Narayanen avait révélé qu’après avoir reçu des traitements à l’hôpital, il avait été emmené au bureau de la MCIT et un policier, un dénommé Soopun, lui avait déclaré qu’il serait enfermé à Alcatraz et s’il connaissait la raison du choix de cette prison. Il explique encore dans son affidavit que le policier avait donné des instructions pour qu’il soit enfermé dans la cellule n°6 où avait été incarcéré Kaya et où ce dernier était mort. Le policier aurait dit : «Kaya, Ramlogun, et troisième sera Dassen Narayanen.» L’avocat de Dassen Narayanen craint que son client ne soit traumatisé par le fait d’être incarcéré encore une fois dans cette prison. 

Mᵉ Vikash Teeluckdharry a ajouté que la MCIT lui a demandé que son client donne sa déposition le samedi 16 avril. «Comment peut-il donner une déposition sans que je ne connaisse la raison pour laquelle mon client a été admis à l’hôpital Brown-Séquard. Estil un out-patient de cet établissement, quel traitement sera administré à mon client et quels médicaments l’hôpital lui a prescrits.» 

L’avocat explique que le médecin de famille de Dassen Narayanen, le Dr Ramkooshalsing, n’a toujours pas été autorisé à examiner son patient. «En tout état de cause, je dois examiner le rapport de l’hôpital SSRN et celui de l’hôpital Brown-Séquard et évaluer la force et l’impact du type de médicament qu’il a reçu avant de pouvoir indiquer si mon client peut être interrogé par la police.» 

Aujourd’hui, une décision doit être prise en cour de Rivière-du-Rempart pour savoir si la défense peut consulter le rapport médical. Ce rapport a été émis par l’hôpital SSRN, à la suite d’une demande de la police sur l’état mental du suspect Dassen Narayanen. La police veut savoir si ce dernier est apte à faire face à un interrogatoire et à un procès.