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Explosion dans sa salle de bains: brûlée le jour d’Ougadi, elle décède deux semaines plus tard

18 avril 2022, 13:00

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Explosion dans sa salle de bains: brûlée le jour d’Ougadi, elle décède deux semaines plus tard

Sakuntala Devi Appadoo est décédée samedi après avoir passé 14 jours à l’unité des grands brûlés de l’hôpital de Candos. Elle avait subi de graves brûlures pendant qu’elle prenait sa douche, le 2 avril. L’autopsie pratiquée hier a conclu qu’elle est décédée d’une septicémie.

Nous nous sommes rendus chez la défunte, à Chemin-Grenier, hier. Sa belle-fille, Shimty Appadoo, nous raconte comment le feu a pris alors que Sakuntala prenait son bain. Le 2 avril, jour de la célébration de la fête Ougadi, restera gravé à jamais dans la mémoire de cette famille.

Sakuntala Appadoo, âgée de 61 ans, s’était réveillée très tôt, vers 3 heures, ce jour-là, pour préparer des gâteaux traditionnels comme l’Ariselu à l’occasion de la fête. Elle avait prévu de partir au temple avant de recevoir ses enfants, petits-enfants et ses belles-filles chez elle autour d’un repas.

À 5 heures, elle est dans la salle de bains. Des étincelles sortent de sa douche et tout à coup, c’est l’explosion. Elle est gravement brûlée. «En entendant ses cris, son époux panique et son fils aîné descend pour voir ce qui s’est passé. Sans tarder, il la transporte à l’hôpital de Souillac et elle reçoit les premiers soins», raconte sa belle-fille. Elle ajoute que la bonbonne de gaz ne se trouvait pas à l’intérieur quand le feu a éclaté.

Sakuntala Devi est transférée le même jour à l’unité des grands brûlés, à l’hôpital Victoria. «Ma belle-mère n’a commencé à souffrir qu’à partir du troisième jour de son admission. Elle était brûlée plus particulièrement sur le dos. Son état de santé s’est détérioré à partir de jeudi quand elle a demandé à voir ses fils. Samedi quand on est allé lui rendre visite, les soignants de l’hôpital l’entouraient. Nous n’en comprenions pas la raison mais lorsque le médecin a demandé à parler à son époux, nous avons alors su qu’elle n’avait pas survécu», nous raconte sa belle-fille.

Elle n’a que des éloges à l’égard de sa belle-mère «Depuis que je la connais, elle faisait du travail social pour aider les pauvres. Elle apportait aussi son aide aux associations télégoues. C’était une personne qui avait le cœur sur la main. Je n’oublierai jamais ses dernières paroles: ‘Get mo bann ti zanfan’.»