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Covid-19: la 4ᵉ dose arrive, au milieu d’études non-concluantes

8 avril 2022, 11:00

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Covid-19: la 4ᵉ dose arrive, au milieu d’études non-concluantes

Quelques semaines après avoir évoqué la possibilité de la 4ᵉ dose, le Dr Kailesh Jagutpal a confirmé, hier, jeudi 7 avril qu’il y aura bien une booster dose supplémentaire. Cependant, les études sur cette dose additionnelle n’ont pas été concluantes. 

«Au ministère, nous avons pensé au-delà de la booster dose. Nous travaillons sur une deuxième booster pour la population vulnérable», a fait savoir le ministre de la Santé, évoquant les personnes âgées de plus de 60 ans et celles qui vivent avec des comorbidités. Pour l’heure, la modalité n’a pas été définie, mais le comité, selon nos informations, se penche sur une administration de la quatrième injection, qui sera de Pfizer, six mois après la troisième pour cette catégorie de personnes à risques. L’autre élément inconnu est de savoir si cette deuxième booster sera obligatoire pour la catégorie à risque pour être considérée comme fully vaccinated. Le comité de vaccination, semble-t-il, n’a pas encore tranché sur ce point. 

Cependant, les études sur la quatrième dose dans les pays qui l’ont mise en place n’ont pas été concluantes. Pour rappel, à plusieurs reprises, le ministère avait fait savoir qu’il étudie ce qui se fait ailleurs avant de prendre des décisions. Ainsi, cette semaine, Israël, pionnier dans la vaccination à grande échelle et parmi les premiers à tester la quatrième dose, a rendu publiques les conclusions sur la campagne de booster supplémentaire. Il en ressort que l’effet de protection supplémentaire n’est que de très courte durée. 

Cette étude portait sur des personnes âgées de 60 ans et plus. Quatre semaines après l’injection supplémentaire, la protection contre l’infection atteint son maximum, mais ne dure pas longtemps. Cette protection commence à faiblir après six semaines et, à huit semaines, la protection supplémentaire disparaît. Cependant, la durée de l’étude a été trop courte pour évaluer la protection supplémentaire aux formes graves de la maladie et il n’y a pas de données sur les décès. Toutefois, une autre étude, réalisée dans le même pays mais qui n’a pas encore été publiée dans un journal médical, a conclu que les adultes avec deux boosters ont 78 % moins de risques de succomber à la maladie. Il faut noter que cette étude ne dit rien sur la population jeune.

 

Pas de nouveaux variants

<p>Cette décision, a fait savoir le Dr Kailesh Jagutpal, est prise par rapport aux nouveaux variants. Mais officiellement, aucun nouveau variant n&rsquo;a été découvert depuis l&rsquo;Omicron. Il y a deux semaines, le variant XE, une sous-lignée de l&rsquo;Omicron, avait commencé à attirer l&rsquo;attention. Pour l&rsquo;instant, il n&rsquo;est pas jugé comme inquiétant et selon les séquençages disponibles, XE est une combinaison de l&rsquo;Omicron original et du sous-variant BA.2. Sa propagation a été notée en Grande-Bretagne. Si ce virus est toujours à l&rsquo;étude, sa transmissibilité est de 10 % supérieure au BA.2.</p>