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MCCI: «Essentiel que nous puissions tous travailler ensemble»

2 avril 2022, 22:00

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MCCI: «Essentiel que nous puissions tous travailler ensemble»

Le parcours tant professionnel qu’académique de Namita Jagarnath-Hardowar était tout indiqué pour que lors de la dernière édition de son assemblée générale annuelle tenue le 31 mars, la Mauritius Chamber of Commerce and Industry (MCCI) emboîte le pas à ces nombreuses institutions qui n’ont pas hésité à confier leur destin à des femmes méritantes. La MCCI n’est pas un univers inconnu pour Namita Jagarnath-Hardowar qui est la deuxième femme depuis 2015 à occuper le poste de présidente de l’institution après Hélène Echevin. Elle siège au sein du conseil de la MCCI depuis ces trois ans et en était la vice-présidente durant les deux dernières années.

C’est ce qui explique sans doute sa posture qu’elle définit en ces termes : «Mon mandat s’inscrit dans la continuité.» C’est une figure connue au niveau de divers organismes parmi lesquels le Mauritius Institute of Directors, l’Association mauricienne des femmes chefs d’entreprises dont elle était la présidente sortante, le Sénat de l’Université de Maurice dont elle est membre.

Sur le plan professionnel, Namita JagarnathHardowar détient un BSc ( Hons) en gestion de même qu’un MSc dans le domaine de la gestion des ressources humaines qu’elle a réussi avec mention très bien et une médaille d’or. Elle est récipiendaire du National Excellence Award dans le domaine du leadership en ressources humaines de même que l’Africa’s Woman Leaders Award.

Namita Jagarnath-Hardowar est Managing Director et cofondatrice de l’Institutional Expert Services. C’est une société qui se spécialise dans le service-conseil, le management, le développement des capacités avec l’accent sur la stratégie, la gouvernance, la gestion des risques, l’éthique, la mise à jour des organisations, le management et le développement du capital humain. Elle compte pas moins d’un quart de siècle d’expérience au niveau du senior management de plusieurs sociétés tant du privé que du secteur public. Parmi les secteurs où elle a évolué figurent les services financiers, le textile, l’aviation, la formation et le développement des ressources humaines.

Comme approche, elle privilégie la concertation. «Il est essentiel que nous puissions tous travailler ensemble – la communauté des affaires, la société civile, le gouvernement et autres secteurs – et que chacun d’entre nous apporte sa pierre à l’édifice.» Face à des situations inédites telles que la guerre opposant la Russie à l’Ukraine, le changement climatique, la pandémie de Covid-19, la situation économique difficile, la lenteur de la reprise touristique, l’approvisionnement difficile en denrées alimentaires ou encore la pénurie des devises, que propose-t-elle comme posture ? «Tout ceci appelle à une prise de conscience et un besoin réel de se réinventer.» Elle concède que ce n’est pas une démarche qui doit être prise sur une base individuelle.

«Ce cheminement, dit-elle, ne peut se faire seul. En privilégiant une répartition efficace et réfléchie des ressources à notre disposition et grâce à une rigueur et à une discipline à toute épreuve, nous atteindrons un palier nouveau, marqué par une créativité et une innovation constante. Le développement inclusif devrait être au centre même de notre engagement, et nous devons favoriser l’apport de la technologie tout en capitalisant sur notre capital humain. Je suis confiante que nous y parviendrons.»