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Tournée musicale: AnneGa on the road again
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Tournée musicale: AnneGa on the road again

Une tournée de 14 concerts dans des hôtels et des lieux publics. AnneGa sera sur les routes pendant tout le mois d’avril, avant de se concentrer sur la conception de son second album.
Vivement avril. Le mois prochain, du 1er au 24 avril, AnneGa sera en tournée à travers l’île. Quatorze dates qui alternent les prestations dans des hôtels de plage à trois concerts gratuits, à l’esplanade du Caudan Waterfront, au Bagatelle Shopping Mall et à l’amphithéâtre de plein air de Moka City.
C’est dans un live sur les réseaux sociaux, la semaine dernière, que la chanteuse a annoncé que cette tournée clôture le cycle de l’album Remember Me, sorti le 15 octobre 2021. Avant qu’elle ne se concentre sur le prochain album.
Dans un contexte où les restrictions sanitaires sont toujours en vigueur – notamment la jauge des 50 personnes – comment aller à la rencontre du public ? Et faire vivre un travail artistique, dans un secteur durement touché par la pandémie ?
Cédric Cartier, managing director de Kabann Records, explique que les tentatives d’organiser des concerts après la sortie du premier album d’AnneGa en octobre dernier se sont révélées si compliquées à cause du Covid-19, qu’ils ont fini par annuler. «Nous avons cherché une solution pour terminer le chapitre Remember Me en beauté.»
L’expérience ayant montré qu’avril «c’est une saison haute dans les hôtels», c’est vers ces établissements que l’artiste se tourne. Réponse positive du groupe Beachcomber, de Sun Resorts entre autres.
Pour augmenter l’impact de la tournée, Cédric Cartier a condensé toutes les dates de concert dans un mois. «C’est pour entraîner l’équipe à jouer autant». À enchaîner six concerts avec repos le septième jour. «C’est pour développer de l’endurance. Demain, si on se produit à l’étranger, ce sera comme ça. L’équipe y sera préparée.»
Y a-t-il quelque chose comme cela qui se négocie ? Cédric Cartier dit seulement : «Espérons.» Il prévoit qu’une 15e voire une 16e date de concert, «probablement en nature», pourraient être annoncées ultérieurement.
Avec AnneGa sur les routes, est-ce que cela veut dire que les concerts virtuels ne marchent pas ? Son manager précise : «Cela marche, mais c’est un autre concept.» En décembre dernier, il était dans l’organisation d’Ololae, une série de concerts en ligne, gratuits et en live. Avec à l’affiche – outre AnneGa – Jason Heerah et Melanie Pérès, Vincent Brasse et Manu Desroches. «Les concerts en ligne c’est toujours bon parce que ce n’est pas tout le temps qu’on pourra faire une tournée d’avril. C’est un one shot. Par contre, le concert virtuel, il est tout le temps là. Les gens peuvent à tout moment se connecter et vous découvrir.»
Vivre de ses talents, c’est possible avec le virtuel ou faut-il à tout prix retrouver les concerts en présentiel ? Chez Kabann Records, Cédric Cartier est plus nuancé. «Cela dépend comment on l’aborde», estime-t-il. Pour Ololae, le public était invité à contribuer à une cagnotte en ligne. La somme de «Rs 75 000» a été récoltée. Alors que la barre avait été fixée à «Rs 50 000». L’intégralité des Rs 75 000 a été versée à deux associations : Ti rayon soleil et Tipa, affirme Cédric Cartier.
Si, au départ, Ololae c’est pour soutenir les artistes, entretemps, le projet décroche une subvention de Music in Africa, qui soutient des projets durables. «Ils nous ont subventionnés à hauteur de Rs 500 000.» Quand cette bonne nouvelle tombe, «on a vu que l’on pouvait rémunérer toute l’équipe convenablement». D’où la décision de verser la contribution du public à des associations.
Préparatifs du second album
<p>Une fois la tournée d’avril bouclée, AnneGa se concentrera sur la réalisation de son second album. <em>«On verra une évolution, que ce soit au niveau de l’écriture, des arrangements musicaux, des styles»</em>, indique Cédric Cartier. Pour l’heure, des duos ne sont pas prévus.<em> «Mais cela peut arriver en cours de route.»</em> Une date de sortie d’album n’a pas encore été fixée. <em>«Ce ne sera pas pour cette année. Je n’ai aucune garantie que ce sera pour 2023.»</em> Il n’oublie pas que pour <em>«Remember Me»</em>, déjà fait avant le premier confinement,<em> «après le lockdown, on a tout repris».</em></p>
Langue créole, la passerelle
<p>Ce que fait AnneGa, ce n’est pas un<em> «style commun»</em>, décrit Cédric Cartier, <em>«managing director»</em> de <em>Kabann Records.</em> Au tout début de l’aventure <em>«Remember Me»</em>, l’artiste mauricienne ne chante pas en créole. <em>«AnneGa a fait un travail sur elle-même pour écrire en créole et le chanter. On voulait vraiment que les Mauriciens soient connectés à nous. C’est la base»</em>, raconte le producteur. Cela a donné <em>«Nou ti zil» </em>puis<em> «Nou ale». «Nou ti zil»</em> a aussi été utilisée dans le cadre d’une campagne de promotion touristique. <em>«Maintenant, les Mauriciens commencent à accepter AnneGa. Les chansons en créole marchent beaucoup plus»</em>, commente le producteur.</p>
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