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C1: Paris SG-Real Madrid, le premier rendez-vous

15 février 2022, 14:35

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C1: Paris SG-Real Madrid, le premier rendez-vous

Le premier grand rendez-vous de l'année pour le Paris SG tombe en février: l'équipe de Kylian Mbappé reçoit le Real Madrid de Karim Benzema, mardi (21h00), pour la manche aller du plus séduisant des huitièmes de finale de Ligue des champions.

«Ce pourrait être une finale de Ligue des champions», pour Mauricio Pochettino, l'entraîneur du PSG, vu les noms des clubs, mais aussi des joueurs.

Sur le banc d'en face, Carlo Ancelotti dit exactement la même chose: «Ce pourrait être une finale, et nous avons envie d'éliminer un rival qui, comme nous, a l'envie de gagner la Ligue des champions».

Avec Mbappé et Leo Messi côté parisien, voire Neymar, de retour dans le groupe après son entorse d'une cheville mais attendu comme remplaçant, et le trio du milieu Casemiro, Luka Modric, Toni Kroos, côté madrilène, et probablement Karim Benzema, qui se sent "mieux" après une blessure à une jambe, le carnet de bal est somptueux.

«Show devant !», titre le quotidien sportif L'Equipe en "une", qui évoque le "grand vertige" d'une soirée aux belles étoiles.

En Espagne, AS et Marca ouvrent avec des photos des prodiges Mbappé et Vicinius en "une", avec le même jeu de mots: "Le Parc des Princes"

À la litanie des noms, Ancelotti s'en sort par une pirouette: «On doit penser à bloquer Verratti, Mbappé, Messi, Di Maria, Icardi... On va perdre la tête! Il vaut mieux penser à ce qu'on va faire sur le terrain».

 Mbappé convoité 

Parmi les prestigieux invités, il ne manquera que Sergio Ramos, touché à un mollet. Il avait fait l'été dernier le voyage Madrid-Paris que la Maison Blanche rêve de voir Mbappé emprunter dans l'autre sens, cet été.

Les deux camps auront les yeux de Chimène pour "Kyky", dont le contrat dans la capitale française expire en juin. Les supporters parisiens ont l'habitude cette saison qu'il leur gagne les matches, comme vendredi contre Rennes (1-0) en Ligue 1, à la dernière seconde. Ceux du Real l'espèrent depuis des années sous leurs couleurs.

Mais "l'objectif" du match n'est pas de convaincre Mbappé de rester au club, «c'est de faire un bon match. Kylian, il est très fort dans la tête, il sait faire la différence. On profite au maximum, après il a ses choix à faire», estime le capitaine Marquinhos.

Dans cette soirée de rois au Parc des Princes, Pochettino voit ses joueurs comme "les prétendants" face au ténor aux 13 Ligues des champions, un record, alors que Paris, finaliste en 2020 et demi-finaliste en 2021, court toujours après sa première.

Florentino contre Nasser 

Les 22 acteurs vont aussi danser sous l'oeil des deux chefs de famille en froid, Florentino Perez, le vieux baron madrilène (74 ans), et la force montante Nasser al-Khelaïfi (48 ans).

Après s'être déchirés sur la Super Ligue des clubs et avant de se disputer sur Mbappé, les deux rivaux s'affrontent sur le terrain, avec retour au stade Santiago-Bernabeu le 9 mars.

La maison Madrid a l'ancienneté, c'est «un des plus grands clubs du monde» pour Pochettino et «ce n'est pas qu'une question de joueurs ou de staff technique, mais de force interne comme club».

«Le Real est une grande équipe, et comme club, il a une force incroyable, poursuit l'Argentin. Son équipe sait élever le niveau dans les grands moments d'une saison. En Liga et Copa, ils peuvent ne pas être toujours bien, mais en C1, toujours ! Ils ont cette union sacrée, cette force mentale».

Mais «nous ne nous présentons pas en victimes», assure Pochettino, qui en appelle aussi à l'union sacrée, avec les ultras qui ont manifesté vendredi leur colère contre la direction du club.

Pour le bal, il a même filé les clés du match à ses joueurs. "Le coach nous a montré", conclut Marquinhos, sans trahir le secret: «On les laisse dans notre poche pour demain (mardi).»

L'autre affiche des huitièmes, mardi, met aux prises le Sporting Portugal et Manchester City, finaliste malheureux en 2021, qui lance à Lisbonne sa mission conquête. «On sait que faire mieux que l'an passé ne sera pas facile», a admis l'entraîneur mancunien Pep Guardiola.