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Covid: le Danemark va proposer une 4e dose de vaccin aux plus vulnérables

13 janvier 2022, 08:07

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Covid: le Danemark va proposer une 4e dose de vaccin aux plus vulnérables

 

Frappé de plein fouet par la vague Omicron, le Danemark a annoncé mercredi proposer une quatrième dose de vaccin anti-Covid aux plus vulnérables, tout en levant certaines restrictions à la faveur d'une épidémie sous contrôle.

«C'est un nouveau chapitre avec la décision de proposer une quatrième dose aux citoyens les plus vulnérables», qui ont reçu leur troisième injection au début de la campagne de rappel à l'automne, a dit le ministre de la Santé, Magnus Heunicke, lors d'une conférence de presse. 

Les personnes concernées - les immunodéprimés, les malades de cancer ou des personnes souffrant d'arthrite - seront contactées à la fin de la semaine ou début de la semaine prochaine, ont précisé les autorités sanitaires.

Grâce à l'«ambitieuse» campagne d'immunisation menée par le pays nordique, «nous avons à nouveau le contrôle de l'épidémie», a avancé M. Heunicke.

Le ministre a également annoncé la réouverture dimanche des institutions culturelles fermées depuis le 19 décembre.

Les théâtres, les cinémas, les salles de concerts vont pouvoir rouvrir mais avec une jauge de 500 personnes pour tous les événements en intérieur.

Les bars et restaurants restent obligés de fermer à 23h, avec interdiction de servir de l'alcool entre 22h et 5h.

La validité du pass sanitaire est elle réduite à cinq mois après la seconde dose, contre sept mois auparavant. 79,6% de la population du pays scandinave est vaccinée.

Après la troisième dose, que 54,6% Danois ont reçue, le pass n'a pas de date de péremption.

Plus d'un million de cas de Covid-19 ont été détectés chez les 5,8 millions de Danois depuis le début de la pandémie. Début janvier, les autorités sanitaires estimaient que le variant Omicron, constituait plus de 90% des nouveaux cas.

Dans le monde, Israël et le Chili ont déjà commencé à offrir une quatrième dose à certains groupes de leur population. 

En France, la question de cette injection de rappel était considérée mardi comme «prématurée» par le ministère de la Santé.