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CAN-2021: L'Algérie «veut garder le titre», affirme Feghouli

10 janvier 2022, 17:20

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CAN-2021: L'Algérie «veut garder le titre», affirme Feghouli

L'attaquant de l'Algérie Sofiane Feghouli assume le statut de favori de son équipe, qui «veut garder le titre» de champion d'Afrique, qu'elle commence à défendre mardi contre la Sierra Leone, à Douala (14h00), assure-t-il à l'AFP.

Q: Quels souvenirs gardez-vous de la CAN-2019 ?

R: «Gagner en Egypte, un pays de football, dans une compétition à 24 équipes, c'est vraiment extraordinaire. C'était historique. Ce qui me fait surtout plaisir, c'est qu'après cette victoire, nous avons continué: l'équipe (algérienne) est sur une série de 33 matches (34 désormais, NDLR) sans défaite, ça prouve une continuité et un sérieux».

Q: L'Algérie est-elle favorite?

R: «Nous sommes les favoris, mais on n'est jamais à l'abri d'une surprise. Une fois sur le terrain, il faut donner le meilleur. Nous on s'en cache pas, on veut garder le titre. C'est ça le très haut niveau, c'est perdurer sur des années. Aujourd'hui nous sommes l'équipe à battre et on va essayer de continuer ainsi. L'objectif est de gagner de nouveau au Cameroun».

Q: Vous aurez la pression du tenant du titre...

R: «La pression, elle est tout le temps présente, entre nous on essaie de pas se relâcher, on a la chance d'avoir un coach exceptionnel en équipe nationale, qui a les mots, qui sait faire jouer la concurrence et qui donne sa chance à tout le monde. On a un groupe qui veut aller de l'avant et qui ne se relâche pas. La preuve, cette série de matches sans défaite. Ça prouve non seulement le travail, le talent mais aussi l'abnégation de cette équipe».

Q: Comment décririez-vous le sélectionneur Djamel Belmadi ?

R: «De nos jours, c'est rare les gens qui sont francs, et pour moi c'est une qualité, moi j'ai toujours été franc dans ma carrière et j'ai très rarement connu un coach comme ça, qui va droit au but et qui dit les choses. Il a donné sa chance à tous les joueurs, personne ne peut se plaindre de ne pas avoir joué, et à partir du moment où tu joues, c'est à toi de valider ta place. A partir de là, un onze s'est dégagé progressivement et ceux qui n'ont pas adhéré à ça petit à petit sont sortis du groupe et l'équipe a performé. Le coach a ses résultats pour lui, l'équipe l'apprécie et le peuple aussi».

Q: Comment fonctionne le groupe, avec plus de la moitié de la sélection algérienne jouant à l'étranger?

R: «On ne se retrouve que deux semaines par regroupement, nous n'avons pas vraiment le temps de travailler les automatismes, mais le staff met les joueurs dans les meilleures conditions et on a des joueurs de talent, donc c'est plus facile. Mais le staff, les joueurs, le coach, tout ça donne une belle alchimie. Et on a aussi l'expérience de la CAN, un bon vécu sur lequel s'appuyer. On se remet toujours en question, avec humilité, et on essaie de faire mieux».

Q: Qu'est-ce qui fait la différence ?

R: «Il n'y a que le travail qui nous rassure, le niveau est très haut aux entrainements et c'est ce qui fait qu'on a des résultats. Tant qu'on a cette qualité de travail, on peut viser de grands  objectifs.»

Q: Qu'est-ce que cela représente de jouer pour l'Algérie?

R: «L'équipe algérienne a une relation très particulière avec le peuple de par son histoire. Quand le coach (Belmadi, NDLR) est arrivé, il a expliqué que l'équipe nationale est au-dessus de tout, il a bien insisté là-dessus. Pour moi, l'amour du maillot fait que, peut-être contrairement à d'autres sélections, nous avons plus envie de nous battre».