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Pilules, spray, chewing-gum…

2 janvier 2022, 13:55

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Pilules, spray, chewing-gum…

Si le Covid et ses variants avancent à vitesse grand V, la science tente tant bien que mal de suivre la cadence. Ainsi, de nouveaux ‘traitements’ voient le jour au fur et à mesure.

Parmi, le Paxlovid, traitement Pfizer qui consiste en une combinaison de deux pilules prisent deux fois par jour pendant cinq jours, dès le diagnostic et dans les cinq jours après l’apparition des symptômes. Il permet de réduire de 88 % les hospitalisations et décès chez les personnes à risque lorsque pris dans les cinq premiers jours après l’apparition des symptômes, selon des essais cliniques. Selon France 24, la compagnie pharmaceutique a aussi annoncé que son traitement antiviral devrait rester efficace contre le variant Omicron. Israël a même déjà obtenu sa première livraison.

Par ailleurs, moins connu que les pilules, il y a le ‘vaccin’ sous forme de spray nasal anti-Covid. Qui a pour fonction de renforcer l’immunité des muqueuses, notamment celle des voies aériennes supérieures, et idéalement pulmonaires. Pour comprendre l’intérêt de cette technologie de vaccin, il faut commencer par discerner le système immunitaire des muqueuses du système immunitaire général, aussi appelé systémique.Quoiqu’il en soit, il viendrait donc s’ajouter aux vaccins injectables déjà présents, pour renforcer l’immunité de l’individu, soutient le Huffingtonpost.

Vient ensuite le chewing-gum anti-Covid. Dans un article publié dans la revue scientifique Molecular Therapy, des chercheurs se sont penchés sur l’utilisation d’un chewing-gum expérimental pour réduire la transmission du coronavirus. L’idée est de minimiser l’infection des cellules, ainsi que la transmission vers d’autres personnes, en utilisant une protéine (ACE2) issue des plantes qui piégerait les particules du virus.

Selon les chercheurs, 50 mg de ce chewing-gum suffiraient à réduire de 95% l’entrée du virus dans l’organisme. L’étude n’en est qu’à ses débuts et les recherches doivent être poursuivies. Notamment, parce que les tests ont été réalisés en laboratoire, et non en conditions réelles sur des sujets humains, mais aussi parce que les chercheurs ont utilisé un virus pseudotypé, un virus inoffensif. À prendre avec des pincettes donc…