Rs 15 000 de caution et Rs 50 000 de reconnaissance de dette pour retrouver la liberté conditionnelle . Tel est le montant qu’a dû payer Roshi Bhadain, en ce vendredi 17 décembre au tribunal de Port-Louis, présidé par la magistrate Bibi Aznah Bholah, après avoir été arrêté et interrogé aux Casernes centrales.

Cette arrestation par la Major Crime Investigation Team, ce matin, est liée à une affaire de vol qui remonte à 2011. L’accusé du délit a déjà été condamné. Roshi Bhadain affirme qu’il avait déjà déposé une «precautionary measure» à ce sujet. Lors d'une parade d'identification, le suspect avait dit que Bhadain n'avait rien à voir dans cette affaire et le leader du Reform Party, dans sa déclaration au tribunal, aujourd’hui, a expliqué qu'il n'est qu'un témoin dans cette affaire.

Ses sympathisants n’ont pas hésité à parler de persécution. Même Rezistans ek Alternativ a émis un communiqué pour dénoncer «l'arrestation de Roshi Bhadain comme étant de la persécution, de l'intimidation et une vendetta politique vis-à-vis d'un opposant politique pour une affaire qui remonte à plus de dix ans, selon son avocat Rama Valayden. Les circonstances de l'interpellation de Roshi Bhadain par les éléments de la police sont dignes d'un scénario complotiste à la 'Papa Doc' qui caractérise de plus en plus le régime Jugnauth».