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Approvisionnement: La STC importera150 tonnes de riz Basmati Premium

14 décembre 2021, 19:16

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Approvisionnement: La STC importera150 tonnes de riz Basmati Premium

Une nouvelle cargaison de denrées de base débarquera bientôt. Un appel d’offres est lancé. En effet, la State Trading Corporation (STC) va importer 150 tonnes de riz Basmati 1121, aussi appelé Long Grain, pour la période du 1er janvier au 28 février 2022.

Ce riz tombe sous la catégorie premium, considéré comme la meilleure variété au monde. Les soumissionnaires, qui ont jusqu’au 4 janvier pour répondre à l’appel d’offres international, doivent se plier à certaines conditions. Être détenteur d’un permis d’exportation et avoir trois ans d’expérience dans l’exportation et l’approvisionnement de riz Basmati 1121.

Depuis 2014, la STC importe plus de 4 000 tonnes métriques de riz basmati destiné aux supermarchés, hypermarchés et autres points de vente à travers l’île. La première importation, soit 6 000 tonnes de riz, remonte à mars. Ensuite, en septembre, la STC a alloué un contrat à quatre compagnies basées en Inde et au Pakistan pour l’importation de 6 000 tonnes de riz, pour la période du 1er octobre au 31 décembre. Une somme de plus de Rs 96 millions allouée au contrat, a ainsi été partagée entre les compagnies indiennes, Mac Impex (Rs 46 483 200) et Sukhbir Agro Energy Ltd, (Rs 19 125 900), et les compagnies pakistanaises, K.K Rice Mills (Pvt) Ltd (Rs 22 267 147,50) et Baba Enterprises (Rs 8 574 375).

Le dernier contrat de la STC pour l’approvisionnement de 6 000 tonnes de riz Long Grain date du 1er décembre et a été partagé parmi trois entreprises. Meskay & Femtee (PVT) Ltd, (Rs 67,7 millions/USD 1 557 000), M.M. Rice Mills (Pvt) Ltd (Rs 46, 4 millions/USD 1 068 000) et Sindh Agro Industries basées au Pakistan (Rs 22,9 millions/USD 528 000). Le riz Basmati est une denrée qui connaît une forte augmentation de prix.

En mars, face aux importateurs qui majoraient leurs prix, Suttyadeo Tengur, président de l’Association de la protection de l’environnement et des consommateurs, déclarait que ces derniers profitaient de la situation. Il lance un appel pour que ces entreprises jouent la transparence sur les prix qu’elles pratiquent, en précisant notamment le coût du fret, l’impact du cours du dollar et leur markup (NdlR, le taux de marque indique la part de marge commerciale dans le prix de vente d’une marchandise. Il permet d’estimer la rentabilité de la vente d’un produit ou de fixer un prix de vente hors-taxes aux marchandises achetées.) Depuis début décembre, plusieurs marques de riz affichent de nouveaux prix et une hausse de 10 % en moyenne. Les mauvaises récoltes en Inde et au Pakistan ainsi que la hausse constante du coût du fret expliqueraient cette augmentation. C’est, encore une fois, le portefeuille des consommateurs qui subira de plein fouet cette flambée des prix.