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Parlement │ IBA Amendment Bill: le projet de loi voté hier après walk-out et retour de l’opposition

1 décembre 2021, 12:13

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Parlement │ IBA Amendment Bill: le projet de loi voté hier après walk-out et retour de l’opposition

L’IBA (Amendment) Bill a été voté, hier, mardi 30 novembre. Le Premier ministre (PM), Pravind Jugnauth, a fait un summing-up de plus d’une heure pour expliquer le pourquoi de cette nouvelle loi qui régira les radios privées. Toutefois, à l’heure du vote, l’opposition, qui avait effectué un walk-out quelques heures plus tôt, est revenue dans l’Hémicycle et a, à travers la voix du leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval, demandé une division of votes. Car selon lui, cette loi peut être «challenged in Court». Il a été secondé par Shakeel Mohamed. Toutefois, le projet de loi a été voté. 

Pour rappel, avant que les députés et le PM ne prennent la parole, l’opposition avait effectué un walk-out de l’hémicycle. La raison : le speaker n’avait pas autorisé Arvin Boolell à intervenir dans les débats sur le projet de loi. C’est en se référant aux précédents survenus en 2012 et 2013 que le speaker a souligné qu’il ne peut décider qui est sur la liste des orateurs. Selon lui, c’est la prérogative des deux Whips, celui de la majorité et celui de l’opposition, qui se concertent sur ce sujet. 

Sooroojdev Phokeer a aussi déclaré que le nom du chef de file du PTr figurait sur la liste des orateurs, vendredi dernier. Mais comme il était «absent» sans aucune explication, «il ne peut aujourd’hui venir et débattre sur le le projet de loi». Face à cette décision, les membres de l’opposition ont fait un «walk-out» pour montrer leur solidarité envers le débuté rouge. 

Par la suite, Ravi Doolub et Bobby Hurreeram se sont adressés à la chambre. Pour le premier nommé, les radios privées disposent de fonds nécessaires pour opérer, surtout en prenant en compte les sommes récoltées grâce aux publicités obtenues pour les mois d’octobre à décembre. Selon lui, certains médias ont peur face à la nouvelle technologie comme Facebook, ou encore TikTok qui propage des nouvelles encore plus vite que la presse. «Cette industrie (la radio) a le pouvoir de détruire la carrière de quelqu’un, comme de nuire à sa réputation. D’où certaines agences de pub qui ne veulent pas s’associer à ces radios.» Bobby Hurreeram a, lui, pointé du doigt le langage des différents politiciens qui étaient au pouvoir il y a quelques années. Ces mêmes politiciens qui, selon lui, ont changé de langage aujourd’hui. 

Réagissant à ce qui s’est passé dans l’hémicycle avant le vote, Navin Ramgoolam a déclaré : «Je n’ai jamais vu un speaker refuser a division of votes from the leader of the opposition.»