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L1: au PSG, un Ballon d'Or en plus mais une superstar en moins

30 novembre 2021, 14:18

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L1: au PSG, un Ballon d'Or en plus mais une superstar en moins

La blessure de Neymar, absent jusqu'en janvier, retarde la montée en puissance dans le jeu que souhaite le Paris SG, mais le club est requinqué par l'attribution du Ballon d'Or à Lionel Messi, attendu à la baguette mercredi (21h00) contre Nice en Ligue 1.

Touché dimanche à Saint-Etienne, «Ney» souffre d'une entorse de la cheville gauche avec lésions ligamentaires, qui doit l'éloigner des terrains entre «six et huit semaines», a indiqué lundi le PSG.

Le Brésilien effectuera son retour, au mieux, pour le choc à Lyon le week-end du 9 janvier, ou sinon après la tournée d'hiver au Qatar et en Arabie saoudite (16-20 janvier).

Mais une heureuse nouvelle a redonné le sourire aux dirigeants: avec son septième Ballon d'Or reçu lundi, Messi est devenu le premier joueur portant les couleurs du club parisien à recevoir cette distinction.

«C'est une immense fierté pour le club qu'un de nos joueurs décroche le titre le plus prestigieux et le plus convoité», a réagi le président parisien Nasser Al-Khelaïfi.

Après les émotions de ce gala où son ami Luis Suarez a fait le déplacement de Madrid pour lui remettre le trophée, l'Argentin va devoir immédiatement se remobiliser: saura-t-il prendre en main le jeu du leader de Ligue 1 en l'absence de Neymar ?

Sans «Ney», Paris habitué

Mais bien avant Messi, le PSG avait appris à jouer sans sa star brésilienne. Depuis son arrivée à l'été 2017, le joueur le plus cher de l'histoire (222 millions d'euros) a raté plus d'une centaine de matches. Blessures, suspensions, Covid-19, sélection... «Ney» a usé tous les motifs d'absence, mais Paris remporté 75% des matches joués sans lui.

Nice l'a constaté à ses dépens, puisque les Aiglons se sont inclinés lors de leurs trois dernières confrontations face au PSG... que le Brésilien a toutes ratées.

Les statistiques laissent donc penser que le PSG devrait passer la séquence difficile qui arrive (Nice, Lens, Bruges en C1, Monaco) sans trop de casse sur le plan comptable.

Mais ce qui coince ces dernières semaines au PSG, ce ne sont pas les résultats, c'est la qualité de jeu proposé par les joueurs de l'entraîneur Mauricio Pochettino.

Le technicien argentin, ciblé par des rumeurs de départ, a promis des «améliorations», après la défaite en Ligue des champions à Manchester City (2-1), le 24 novembre.

Or le rodage du trio offensif Messi-Neymar-Mbappé («MNM»), la clé de voûte de son système offensif, va encore devoir être retardé.

Entre blessures et retours tardifs de sélection, le trio n'a été aligné que huit fois sur les 19 matches joués depuis le transfert de la «Pulga» en août.

Et le temps est compté pour le PSG, qui a trois mois pour se remobiliser et poser son jeu en vue des 8es de finale de Ligue des champions, en février et mars.

Connexion argentine ?

L'absence de Neymar devrait profiter en premier lieu à Angel di Maria, que le 4-3-3 souvent utilisé par Pochettino a relégué sur le banc, comme face à Manchester City.

Sans «Ney», il redevient un titulaire à part entière. Ses automatismes avec Messi, qu'il côtoie en sélection d'Argentine depuis 2008, peuvent apporter quelque chose de nouveau.

«Je fais le maximum pour peut-être apporter une option différente. Par exemple avec +Leo+ dans l'axe et moi sur le côté, on l'a souvent fait déjà», a indiqué Di Maria, vendredi au micro de RMC Sport.

A Saint-Etienne, les deux compatriotes se sont trouvés, mais dans l'autre sens: Messi a servi Di Maria pour le but du 2-1.

L'entente entre la «Pulga» et Mbappé, prometteuse contre Leipzig (3-2) en octobre, laisse aussi envisager quelques étincelles. Bref, le PSG a toujours de quoi passer l'hiver au chaud.