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Covid-19: la Russie en train d'adapter son vaccin au variant Omicron

29 novembre 2021, 20:20

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Covid-19: la Russie en train d'adapter son vaccin au variant Omicron

La Russie a annoncé lundi qu'elle était en train de développer une version de son vaccin Spoutnik V contre le nouveau coronavirus ciblant spécifiquement son variant Omicron, dans le «cas improbable» où le sérum actuel ne suffirait pas.

Le prestigieux Institut Gamaleïa «a déjà commencé à développer une nouvelle version du vaccin Spoutnik adaptée à Omicron», a déclaré dans un communiqué le Fonds souverain russe, qui a financé la conception du sérum phare de Moscou.

Les scientifiques russes sont toutefois «convaincus» que les versions actuelles du Spoutnik V et du Spoutnik Light, à une dose, permettent de «neutraliser le variant Omicron» et mènent des études pour mesurer leur efficacité, selon la même source.

Dans le «cas improbable où une modification serait nécessaire», la Russie serait prête à «fournir des centaines de millions de doses de rappel contre le variant Omicron pour le marché international d'ici le 20 février», a ajouté le fonds.

Ces déclarations interviennent alors que des concurrents occidentaux, notamment les laboratoires américains Pfizer et Moderna, ont déjà annoncé leur intention de développer des versions adaptées au variant Omicron du nouveau coronavirus, qui suscite l'inquiétude d'une accélération de la pandémie dans le monde.

Peu de données sont pour l'instant disponibles au sujet de ce dernier variant connu du virus, repéré pour la première fois en Afrique du Sud la semaine dernière et qui s'est depuis propagé à d'autres pays.

La pandémie de Covid-19 liée au nouveau coronavirus a fait plus de cinq millions de morts dans le monde depuis son apparition fin 2019 en Chine.

Annoncé en grande pompe par le président Vladimir Poutine l'an dernier, le Spoutnik V est utilisé par plusieurs dizaines de pays et sa fiabilité a été validée par la prestigieuse revue médicale The Lancet.

Mais, pour l'heure, il n'a été homologué ni par l'Organisation mondiale de la santé, ni par les autorités médicales de l'Union européenne et des Etats-Unis.

La Russie peine aussi à convaincre sa propre population de l'utiliser, sur fond de large défiance à l'égard des autorités.