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Rapport du PRB: le syndicaliste Gopee dit non à l’«Errors and Omissions Committee»

12 octobre 2021, 18:00

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Rapport du PRB: le syndicaliste Gopee dit non à l’«Errors and Omissions Committee»

Éviter de dépenser de l’argent pour payer la personne, qui sera à la tête de l’Errors and Omissions Committee, ainsi que de pénaliser des fonctionnaires, qui à travers un formulaire optionnel, peuvent rejeter le rapport. Ce sont deux des raisons avancées par le président de la Federation of Civil Service and Other Unions (FCSOU), Narendranath Gopee, pour demander que ce comité ne siège pas, comme cela a toujours été le cas. En effet, ce n’est qu’une question de jours avant que le rapport du Pay Research Bureau (PRB) ne soit rendu public. Actuellement, la seconde partie du document est sous presse à l’imprimerie du gouvernement. Le Conseil des ministres sera appelé à passer en revue le rapport avant de le présenter. 

En fait, l’Errors and Omissions Committee est mis sur pied pour corriger des anomalies identifiées dans le rapport par des fonctionnaires. Le syndicaliste explique qu’il s’est déjà entretenu avec le ministre de la Fonction publique à ce sujet et qu’il y a déjà eu un accord de principe. Toutefois, cet accord doit être ratifié par le Secretary to Cabinet. 

Narendranath Gopee a demandé qu’une fois le rapport étudié par le cabinet que celui-ci soit remis aux différentes fédérations syndicales. Celles-ci, dans un délai d’un mois avec la collaboration de leurs membres, identifieront toutes les erreurs, omissions et anomalies et les soumettront au PRB. Ce panel aura jusqu’à décembre pour inclure les suggestions dans un rapport final, qui pourrait être prêt d’ici décembre, selon le syndicaliste, et préviendra tout gaspillage et tout retard. 

Le président de la FCSOU dit apprécier que le PRB compte écrire un chapitre sur le travail dans une situation imprévue. «Dans le passé, il y avait quelques lignes sur le travail pendant un cyclone et comme nous faisons face à une pandémie, c’est tout à fait louable que le PRB mentionne les conditions de travail en cas de situation imprévue.»